Extrait de « Ouvert à l'inconnu »
de Jean Klein
de Jean Klein
Notre enseignement est essentiellement basé sur la compréhension et ce que celle-ci veut dire dans le contexte de la vérité. La vérité ici est notre véritable nature, qui ne peut être objectivée. La compréhension requise pour l'approche de la vérité est par conséquent différente de celle que nous utilisons habituellement pour comprendre le monde des références et des objets. Ainsi, le premier pas est de voir la différence entre ce qui est compréhensible - les objets - et ce qui est au-delà de la compréhension conventionnelle, l'absence d'objets.
Au niveau du mental, la compréhension ordinaire, ce qui nous permet d'approcher au plus près de la vérité sans objet est une perspective claire, une vision non-objective. Je l'appelle souvent une représentation géométrique. Les contenus de cette représentation sont ce qui peut être appelé les « faits de la vérité », c'est-à-dire : « que le mental a des limites, que notre vraie nature est au-delà du mental et que la vérité ne peut être objectivée ».
De la même manière, l'œil ne peut se voir lui-même, la conscience n'a ni naissance ni mort. Elle est la lumière dans laquelle tout événement arrive, où tous les objets apparaissent et disparaissent.
Pour qu'il y ait une compréhension de la vérité, toute représentation doit disparaître ; cette représentation, dernière compréhension conventionnelle du sujet-objet, meurt, elle se dissout dans sa source - la lumière.
Le mental en a été informé sans pour autant pouvoir lui donner un sens.
En d'autres termes, la compréhension se dissout en « être/compréhension ».
Nous ne comprenons plus, nous sommes la compréhension.
Ce basculement est soudain, c'est un moment dramatique où nous sommes éjectés dans l'intemporel.
Dire que la vérité est Une est une conjecture intellectuelle qui demande objectivation.
La vérité ne pouvant être objectivée, nous ne pouvons seulement en parler qu'en termes de ce qui n'est pas. Cette voie étant au-delà du concept sujet-objet, nous l'appelons la non-dualité, Advaïta.
La compréhension alors demande une ouverture totale.
Quand nous regardons du point de vue mâle ou femelle, nous ne voyons que le genre.
Quand nous regardons du point de vue de la personnalité, le « concept-je », tout est personnel dans la relation d'objet à objet. Mais quand nous sommes dans la globalité, dans la conscience, il n'y a alors que la conscience.
Du point de vue du genre ou du « concept-je », nous occupons une fraction de l'être.
Mais quand nous sommes dans notre totalité, nous voyons uniquement le global.
Au moment où nous occupons sciemment notre globalité ou même si nous en avons un aperçu, l'échiquier en est complètement changé.
De ce point de vue, qui n'est plus un point de vue, nous voyons les choses reliées les unes aux autres, parce que chaque chose se réfère maintenant à la conscience, au silence.
Tout ce qui est phénoménal, tout ce qui est objectif, a seulement une réalité quand il demeure dans le silence, et se réfère à la tranquillité. Ainsi, le changement de l'échiquier est le résultat du pressentiment ou d'une vision instantanée de la réalité
Au niveau du mental, la compréhension ordinaire, ce qui nous permet d'approcher au plus près de la vérité sans objet est une perspective claire, une vision non-objective. Je l'appelle souvent une représentation géométrique. Les contenus de cette représentation sont ce qui peut être appelé les « faits de la vérité », c'est-à-dire : « que le mental a des limites, que notre vraie nature est au-delà du mental et que la vérité ne peut être objectivée ».
De la même manière, l'œil ne peut se voir lui-même, la conscience n'a ni naissance ni mort. Elle est la lumière dans laquelle tout événement arrive, où tous les objets apparaissent et disparaissent.
Pour qu'il y ait une compréhension de la vérité, toute représentation doit disparaître ; cette représentation, dernière compréhension conventionnelle du sujet-objet, meurt, elle se dissout dans sa source - la lumière.
Le mental en a été informé sans pour autant pouvoir lui donner un sens.
En d'autres termes, la compréhension se dissout en « être/compréhension ».
Nous ne comprenons plus, nous sommes la compréhension.
Ce basculement est soudain, c'est un moment dramatique où nous sommes éjectés dans l'intemporel.
Dire que la vérité est Une est une conjecture intellectuelle qui demande objectivation.
La vérité ne pouvant être objectivée, nous ne pouvons seulement en parler qu'en termes de ce qui n'est pas. Cette voie étant au-delà du concept sujet-objet, nous l'appelons la non-dualité, Advaïta.
La compréhension alors demande une ouverture totale.
Quand nous regardons du point de vue mâle ou femelle, nous ne voyons que le genre.
Quand nous regardons du point de vue de la personnalité, le « concept-je », tout est personnel dans la relation d'objet à objet. Mais quand nous sommes dans la globalité, dans la conscience, il n'y a alors que la conscience.
Du point de vue du genre ou du « concept-je », nous occupons une fraction de l'être.
Mais quand nous sommes dans notre totalité, nous voyons uniquement le global.
Au moment où nous occupons sciemment notre globalité ou même si nous en avons un aperçu, l'échiquier en est complètement changé.
De ce point de vue, qui n'est plus un point de vue, nous voyons les choses reliées les unes aux autres, parce que chaque chose se réfère maintenant à la conscience, au silence.
Tout ce qui est phénoménal, tout ce qui est objectif, a seulement une réalité quand il demeure dans le silence, et se réfère à la tranquillité. Ainsi, le changement de l'échiquier est le résultat du pressentiment ou d'une vision instantanée de la réalité