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mardi 31 décembre 2013

Et le channeling ?


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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lundi 30 décembre 2013

Faire retour vers la tendresse


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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dimanche 29 décembre 2013

La peur de la mort


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Vacance



La Genèse nous rapporte
que Dieu s'est reposé
le 7eme jour de la Création du monde...

Chaque grande religion monothéiste
a un jour consacré à ce repos sacré,
occasion de rencontre
avec l'Un, en nous...

Notre résistance à marquer cette pause,
à nous arrêter pour un moment,
est à la mesure
de notre croyance que c'est par l'agir
que nous atteindrons
la détente intérieure
à laquelle nous aspirons tant...

L'évidence simple
nous montre pourtant
que cette quiétude
vers laquelle nous nous tendons
est déjà là,
précédant toute action,
lui offrant l'espace tranquille
en lequel elle se déroule :
s'arrêter, pour un instant,
c'est découvrir ce qui a toujours été là,
la tranquillité infinie,
la complétude souriante
qui voit toute action s'animer.

A chacune et chacun,
je souhaite un bon dimanche,
en cette vacance du faire,
qui permet de goûter
la douceur d'Etre...

samedi 28 décembre 2013

Origine des disputes et art de la relation


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jeudi 26 décembre 2013

Peut-on éviter à nos enfants des traumatismes émotionnels


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Après la fête



Lendemain de Noël :
on digère les repas de fête,
on va échanger les jouets défectueux
ou les cadeaux qui ne nous convenaient pas,
certains retournent au travail,
d'autres continuent à goûter leurs vacances
tout en sentant bien qu'un cap a été passé...
Tous perçoivent le changement :
il y a eu le temps de l'Avent
et nous sommes à présent
dans le temps de l'après...

L'Enfant-Moi ressent alors parfois
comme un vide, un désœuvrement,
son attention n'ayant plus une date phare
en ligne de mire pour sortir
de l'apparente banalité de son quotidien.
Le temps des cadeaux est passé :
il lui faudra désormais patienter
jusqu'à son anniversaire
ou le prochain Noël
pour goûter à nouveau la magie
de pouvoir espérer
voir ses vœux les plus chers
se réaliser...

C'est pourtant là,
en ce matin apparemment ordinaire
que lui est offert la possibilité
d'ouvrir le plus beau des cadeaux :
celui de savourer,
en l'absence de toute stimulation particulière,
le goût pur, tout simple,
de son êtreté...

Une occasion lui est donnée
de goûter la complétude
de "j'existe",
qui se nourrit de sa simple présence,
ici et maintenant,
alors que "je veux"
se tend vers un ailleurs,
vers un après,
dont la distance
l'éloigne de la rencontre immédiate
avec la conscience
joyeuse de son existence.

Il réalise alors
que le chapelier "fou"
dans Alice au Pays des Merveilles,
était en fait un initié de la folle sagesse,
lorsque joyeusement,
il chantait à tue-tête
"Un joyeux non-anniversaire !"...
Tout comme lui,
c'est avec le sourire aux lèvres
que je vous souhaite ce matin
"Un joyeux non-Noël !"...

Puisse ce jour simple,
qui n'a pas été pré-marqué
par l'étiquette d'une fête particulière,
vous ouvrir les portes
de la grande fête de chaque instant
à laquelle vous êtes conviée
et dont vous êtes l'invité principal,
en tant qu'Enfant Unique de la Vie...
En ce jour, la Vie se fête en vous :
vous joindrez-vous à elle,
pour cette célébration
de chaque instant ?

mercredi 25 décembre 2013

Accueillir l'Enfant-Moi


En ce jour de Noël, j'ai grande joie à vous présenter cette méditation guidée permettant de goûter pleinement l'accueil de l'Enfant-Moi, dans ses multiples aspects...
 
Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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Nativité



Pour que l'Enfant-Moi
vive sa deuxième naissance,
celle qui lui permet
de devenir l'Enfant JeSuis,
il a à découvrir,
non pas ce qu'il est,
mais ce qu'il n'est pas...

Cette nativité
se goûte par l'observation simple
que je ne suis pas
les sensations,
les émotions,
les pensées,
qui me traversent,
mais l'espace-conscience
en lequel elles apparaissent.

C'est par l'ouverture
à cet espace-conscience,
en lui et autour de lui
que sera dévoilée
à l'Enfant JeSuis
son identité véritable,
par laquelle il réalisera
qu'il est déjà établi
dans le Royaume
qu'il cherchait tant...

Nouveau-né
au miracle de chaque instant,
vierge de toute croyance,
de tout a priori,
il deviendra alors
l'explorateur ravi
de tout ce qu'il lui est donné d'expérimenter.

Déployant sa conscience,
il percevra peu à peu
que cet espace-conscience
et les objets qui le traversent
ne sont pas séparés
et qu'il n'est pas plus ceci que cela :
là se solutionnera pour lui
toute dualité,
toute identification.
Là, il goûtera enfin que
"Le Père et moi ne faisons qu'Un"...

Que ce jour qui célèbre
la nativité de l'Enfant JeSuis
et le commencement
de son parcours
vers la réalisation
de l'Unité de tout ce qui est
soit pour vous
source d'amour,
d'inspiration et de joie !

Réveillon de Noël



24 décembre.
Réveillon de Noël.
Célébration d'une naissance
hypothétiquement survenue
il y a 2013 années,
et/ou célébration d'un événement
que nous pouvons goûter ici-maintenant :
la naissance de l'enfant JeSuis...

Jésus lui-même invitait ses disciples
à "veiller sans cesse"...
alors, en ce 24 décembre,
re-veillons... ouvrons tout grand nos yeux
au miracle de l'apparition
du nouveau-né de cet instant :
sensation, émotion, pensée,
tout ce qui surgit est
l'enfant chéri de la Vie
qui le met au monde
et se goûte, à la fois
en tant que ce qui apparaît
et en tant que ce qui le perçoit.

Avant que de "ressusciter",
de nous réveiller de la croyance
que nous ne sommes que l'Enfant-Moi,
avant que de vivre cette seconde naissance,
qui nous fait renaître en esprit, en conscience,
nous avons à expérimenter la première naissance :
celle qui nous met au monde d'amour,
qui nous permet d'expérimenter
la pure joie d'exister,
en tant qu'Enfant Unique
du Divin qui aime se goûter
au cœur de chacun d'entre nous.

Je vous souhaite donc
une veille éclairée, ce soir :
prenez soin sur la terre
des petits enfants
qui trépignent d'impatience
en attendant leurs jouets
et, dans la crèche chaleureuse de votre cœur,
accueillez avec tendresse
et émerveillement
le nouveau-né,
l'Enfant JeSuis
de cet instant...

Solstice d'Hiver



Solstice d'hiver :
jour le plus court de l'année,
nuit la plus longue...

Une invitation à découvrir,
en l'absence de lumière extérieure,
la présence de celle
qui brille toujours en nous...

Une occasion également
d'explorer les espaces de soi
qui brillent par leur absence de lumière :
nos diamants noirs,
angles morts de la conscience,
zones de confort que nous cherchons à préserver,
mises en abîme,
blessures du passé...

Au cœur de la nuit la plus noire,
l'étincelle de la lumière se prépare à jaillir.
Au sein de l'humanité la plus matérialiste,
le Divin se distille avec subtilité.
En l'Athanor sacré de l'Etre,
l'Oeuvre au Noir
transmute la Materia Prima,
prépare la Chrysopée.

Solstice d'hiver,
moment d'introspection sacré,
entrée dans le naos,
le saint des saints
du Temple de notre être,
lieu béni en lequel seul peut se vivre
l'ancestrale injonction :
"Connais toi toi-même
et tu connaîtras l'univers et ses dieux..."
Temps de co-naissance du Divin
que nous sommes,
sobre écrin de l'Hiver
pour la fabrication de la perle iridescente
de notre conscience unifiée.

Au sein de l'obscurité la plus profonde
nous sommes invités à rencontrer
la Lumière qui n'a pas d'opposé :
là, toute dualité se dissout,
là, émergeant de l'Un,
l'enfant JeSuis paraît...

mardi 24 décembre 2013

Goûter la détente que nous sommes : réalité de la nature du désir


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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Pratiques spirituelles, relation guide-disciple et nature de la libération


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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dimanche 22 décembre 2013

Rester sous les cailloux


J’ai la joie de vous partager aujourd’hui une vidéo qui me tient à cœur, car elle est non seulement celle d’un dialogue, lors de la Rencontre au Petit Mas des 14 et 15 septembre 2013, mais surtout celle du témoignage du cheminement possible pour un être, lorsqu’il choisit de préserver son intégrité, afin de vivre pleinement l’élan de la Vie qui le traverse.
J’ai la joie de cheminer avec Audrey depuis cette rencontre en septembre et de la voir aller vers elle-m’aime chaque jour un peu plus… Quelle joie !

Voici ce qu’elle avait l’élan de vous partager, comme témoignage de son chemin à la suite de cette vidéo :

« Ce qui est... Ce que je veux... Retrouver la Conscience, à chaque instant que "je fais le choix"...

Depuis cette Rencontre, la Vie me fait le cadeau précieux du soutien aimant et bienveillant...
L'écho essentiel, la force, le miroir de qui je suis vraiment... enfin... infiniment.

Aujourd'hui.... nouvelle vie, nouvel environnement..... libre, sereine, heureuse... des rêves plein le coeur.

La certitude ... prendre soin, contribuer à la vie, révéler, libérer, émerveiller...
L'évidence... le lien thérapeutique... élargir le rang des porteurs de Conscience...
Mon choix : Accompagner l'Individu en utilisant le processus de la Communication NonViolente... AI-CNV.

Joie, confiance, gratitude... immensément... à chaque instant... et le voeu pour chacun(e) de vous, de tout mon coeur, de trouver le miroir de l'Amour infini qui danse de coeur à coeur, d'âme à âme...» (Audrey)

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Naturel



Vivre l'amour
avec tout ce qui est,
exprimer notre tendresse
envers toute chose,
est notre élan le plus naturel,
lorsque nous ne sommes pas
blessé ou réprimé
lorsque nous manifestons cela.

Il ne s'agit point là
d'une vision "Bisounours" de l'être humain,
d'un positivisme exacerbé
ou d'un idéalisme aveugle,
mais au contraire
d'une vision très réaliste
de ce qui sous-tend
les pensées, paroles ou actions
des êtres qui n'agissent pas avec amour
envers eux-même ou leurs semblables.
Mon expérience est que,
moins un être agit avec amour,
plus grande est la blessure
qu'il porte en son cœur...

Me souvenir de cela
est ce qui me permet,
à chaque fois que quelqu'un
me témoigne moins d'amour ou de tendresse
que j'aspire à en goûter dans mes relations,
de faire le choix,
plutôt que d'alimenter
les pensées jugeantes à son égard,
de tenter de me relier
à ce qui l'empêche d'agir
à partir de l'amour qui le traverse.


Faire ce choix-là
est le fondement de ma vie...
Offrir à chacune et chacun
les moyens de faire ce choix
est ce que j'ai le plus de joie à partager.

De tout cœur,
je vous envoie toute ma tendresse...

jeudi 19 décembre 2013

Peut-on guérir une blessure du passé dont on n'a pas le souvenir ?


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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Inspiration



L'un des plus grands besoins
de l'être humain
est le besoin d'inspiration :
pour poser le pas suivant
sur le chemin de la concrétisation de nos rêves,
il nous est précieux de voir ceux-ci
s'incarner en des êtres qui nous inspirent.
Lorsque nous regardons leur vie,
nous avons la démonstration qu'il est possible
de réaliser ce à quoi nous aspirons le plus.

Le hic est que parfois,
au lieu que ce regard sur leur vie
soit un soutien pour vivre la nôtre,
nous commençons à nous comparer à eux...
Le verdict tombe alors, immédiat et sans appel :
à côté d'eux, nous ne faisons pas le poids...
Les regarder, au lieu de nous donner des ailes,
nous plombe alors du poids de la comparaison.

Comment le nectar de l'inspiration
peut-il ainsi se transformer
en poison de la désespérance ?
Tout simplement parce que,
à un moment donné,
nous avons comparé
leurs réalisations,
leurs compétences,
leurs savoir-faire,
leurs savoir-être,
aux nôtres,
et l'écart que nous avons constaté
entre leur vie et la nôtre
nous a semblé plus grand
que ce que nous imaginions possible
de pouvoir faire ou devenir.

En fait,
ce n'est pas la comparaison même
qui nous met à terre,
mais la conclusion que nous en tirons,
lorsque nous imaginons
que nous ne pourrons en réduire l'écart
dans le délai qui nous convient.

Face à cela,
nous restent deux options :
soit baisser les bras,
nous disant "je n'y arriverai jamais",
"je suis un incapable",
"comment ai-je pu croire que j'y arriverai ?",
soit garder notre attention
fermement focalisée
sur ce que nous rêvons de vivre.
À partir de là,
il nous appartient de regarder
quel petit pas concret
nous pourrions faire
pour aller dans le sens
de ce qui nous tient le plus à cœur :
c'est en ce petit pas, en cette action
qui peut nous sembler dérisoire
que se cache le secret
de la réalisation de nos plus grands rêves...

Un proverbe chinois
nous rappelle que
"Une route de mille li commence par un pas..."
C'est ce petit pas,
qui, s'il est posé quotidiennement,
nous rapprochera peu à peu
de l'incarnation joyeuse
de notre rêve,
qui n'est autre
que l'élan de l'Un
se manifestant de façon unique
en chacun de nous...

Alors, si nous demeurons
dans l'humilité de ce pas à pas,
nos sources d'inspiration
demeureront pour nous
des "ressources"
à partir desquelles
nous trouverons la force
de poser jour après jour
le pas qui nous rapproche
du plein épanouissement
de nos potentiels.

Et si ce petit texte
permet que ce jour
un(e) seul(e) d'entre vous
fasse le choix de faire son petit pas,
plutôt que de se désoler
face à une comparaison
à son désavantage,
ma joie sera grande
et mon petit pas fait :
celui d'essayer de contribuer
à ce que chaque être
reçoive du soutien
pour se réaliser dans toute sa beauté !

mercredi 18 décembre 2013

Enfant intérieur et Enfant-Moi


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vendredi 13 décembre 2013

Multiples Aspects Intérieurs : les Gardiens


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Persona



Quel que soit le masque
que je porte,
d'instant en instant,
fondamentalement,
je demeure
ce que Je Suis...

Si à un moment donné
je m'identifie à ce masque,
cela reste le jeu du Vivant
et n'est pas un problème...
Je suis ce que Je suis,
immuablement.

Aucun masque,
aucune identification,
aucune désidentification,
aucune illusion,
aucun éveil
ne changent ce que Je Suis :
je goûte autant
l'identification au masque
que la nudité de ma nature originelle,
je savoure autant
la densité de l'image Moi
que la subtilité de la Conscience
en laquelle elle apparaît.

Avant que toute image soit,
Je Suis.
En toute image qui se forme,
Je Suis.
Après la dissolution de toute image,
Je Suis.

Enfant,
toi, mon Bien-Aimé,
arrête-là ta quête vers moi
et découvre
que j'ai toujours été là,
que je ne puis être ailleurs,
car je suis partout,
car je suis tout ce qui est :
tu me cherches
à travers mes propres yeux...

Cesse de vouloir enlever
le masque de ton identité apparente
sous prétexte de vouloir
découvrir "ta nature véritable" :
il est mon chef d'œuvre unique,
ma réalisation la plus haute,
ma demeure préférée entre toutes.

Découvre-moi,
pour ce que je suis vraiment,
et tu pourras alors te détendre
au sein de l'expérience de qui tu es,
l'Enfant-Moi, mon Bien-Aimé,
connaissant, du plus intime de ton être,
que toi et moi ne sommes qu'Un.

jeudi 12 décembre 2013

Naissance d'une blessure de l'Enfant-Moi


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Se contenter


Habituellement,
"se contenter" à pour sens
de s'accommoder de quelque chose,
par défaut,
ou de se borner, se limiter à cela.

Le conditionnement contemporain
nous invite à ne pas nous contenter
de ce que nous avons
mais à oser vouloir plus, toujours plus
sans quoi nous n'obtiendrons rien
et puis, "nous le valons bien"...

Sur ce sujet,
j'adore la réponse de Byron Katie
à la question "Quelle est la différence
entre le Secret (livre sur la loi d'attraction)
et le Travail (processus d'investigation qu'elle propose) ?" :
"Avec le Secret, on vous dit que vous pouvez avoir tout ce que vous voulez,
avec le Travail, on vous invite à vouloir tout ce que vous avez."

Oui, vouloir ce que nous avons déjà
est la clef du contentement,
l'art de se rendre content de ce qui est,
ici, maintenant,
plutôt que de courir après un contentement à crédit
dépendant du prochain avoir qui occupe notre esprit.

Alors, concrètement, comment se "contenter"?

La 1ère façon
est de pratiquer l'art de la célébration :
il s'agit tout simplement
de remarquer ce que nous avons,
ce que nous sommes,
ce que nous vivons,
qui contribue à nourrir nos besoins
et nos aspirations profondes,
puis de prendre le temps de goûter,
sensoriellement, émotionnellement,
ce que ce nourrissement nous fait ressentir,
un peu comme le "Mmmmmmm...."
que nous faisons spontanément
lorsque nous mangeons
quelque chose de délicieux...
C'est prendre le temps
de savourer pleinement
chaque petite chose de notre vie
qui contribue à nous donner de la joie,
plutôt que de tourner hâtivement notre attention
vers la prochaine source de joie potentielle...

La première façon de se "contenter"
nous invite à porter notre attention
vers nos besoins déjà nourris
par ce que nous vivons.
La deuxième façon de se "contenter"
nous invite à un retournement
encore plus radical :
celui de tourner notre attention
vers ce qui perçoit tous nos besoins,
vers ce dont est issu toutes nos aspirations,
vers cela qui, en cet instant,
contemple tout cela...
Cela qui est toujours content,
car sans besoin,
cela qui est toujours content,
car ayant pour seule aspiration
de goûter son existence et,
existant,
voit son aspiration nourrie à chaque instant...

En ce retournement à 180°
vers ce qui perçoit tout ce qui est,
la joie sans objet apparaît,
étincelante de simplicité,
goûtant sa complétude,
s'émerveillant de ce "Je suis ce que je suis"...
Rien à faire pour cela,
rien à chercher,
rien à atteindre,
rien à obtenir,
rien à acquérir,
rien à devenir,
juste la perfection de l'expérience d'Etre...

De ce "contentement" absolu,
sans manque,
sans attente,
jaillit l'élan sacré, innocent,
pure joie,
de s'épanouir en ce contentement,
tout comme la fleur ouvre ses pétales
sans intentionnalité,
animée par la sève qui la vivifie
et l'appelle à s'ouvrir.

Puisse chacune et chacun d'entre vous
goûter ce contentement-là,
et, vous épanouissant de joie,
offrir votre parfum unique,
célébration de votre existence,
à la multitude...

mercredi 11 décembre 2013

L'arrière-plan utilisé comme moyen de protection...


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mardi 10 décembre 2013

Une relation issue de la complétude


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lundi 9 décembre 2013

Les blessures du passé


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dimanche 8 décembre 2013

Goûter ta vie dans la mienne


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Quand mon coeur se brise



Chaque jour mon cœur se brise,
plus ou moins longtemps,
plus ou moins fort,
la douleur générée
étant plus ou moins intense.

Mon cœur se brise
lorsque je vois un être souffrir
sans avoir les moyens
d'accueillir sa réalité
ou de la transformer.

Mon cœur se brise
lorsque j'entends
une enfant de 10 ans
répéter les propos racistes
qu'elle a entendus de ses parents,
en n'ayant pas conscience
que ses mots
peuvent créer de la violence
pour les personnes dont elle parle.

Mon cœur se brise
lorsque je vois des êtres
se parler sans être reliés
à leur cœur,
se parler de tête à tête,
sans aucune douceur,
laissant grandir entre eux,
mépris, haine et rancœur.

Mon cœur se brise
lorsque l'autre
n'a pas l'élan ou les moyens
de recevoir le précieux
que j'essaie de lui partager,
lorsque je vois que ce dernier
pourrait contribuer pour lui.
Douleur de l'impuissance,
tristesse de ne pouvoir contribuer...

Mon cœur se brise
lorsque je vois les conséquences
du conditionnement,
de l'identification,
pour un grand nombre d'êtres humains :
souffrance de la séparation,
souffrance du manque,
souffrance de la quête d'amour...

Quand mon cœur se brise,
j'ai mal, mais je ne souffre pas :
la souffrance naît du refus de ce qui est,
or je choisis de laisser
mon cœur se briser chaque jour,
car c'est la seule façon que je connaisse
de le garder ouvert
sans le blinder d'une couche protectrice,
ou me reculer dans un arrière-plan
aux vertus anesthésiantes
qui ne me permettrait plus
d'être en lien de cœur à cœur
avec chaque être.

Il y a une vingtaine d'années,
je cheminais dans une voie
de chevalerie spirituelle
et j'y ai souvent entendu la phrase
"Que l'Amour soit ton Bouclier !"
J'ai mis vingt ans à découvrir
le sens profond de cette phrase :
ne chercher à mettre aucun bouclier
devant son cœur pour se préserver,
mais choisir consciemment
de le garder ouvert,
en sachant qu'il sera chaque jour brisé.

Garder son cœur ouvert,
accepter qu'il soit brisé,
ne signifie pas rester volontairement
sans rien faire, sans rien chercher à changer
dans des situations, dans des relations
qui nous brisent le cœur :
en pareilles circonstances,
il est bien sûr avisé de se préserver
en mettant des limites,
voire en mettant un terme
à des relations toxiques pour nous.

Garder son cœur ouvert
signifie simplement
ne pas chercher, en amont,
à se préserver en fermant son cœur,
mais ne présume en rien
de l'action concrète que nous poserons :
je peux te dire "stop",
je peux te dire "non",
je peux te dire "adieu",
en te gardant mon cœur ouvert.
Je peux faire le choix
de plus être en relation
avec un être qui me traite d'une façon
qui ne contribue pas à nourrir mes besoins,
à vivre mes aspirations,
sans avoir de lui pour autant une image d'ennemi...

Parfois, je constate
que je suis à ma limite,
que je suis sur le point de fermer mon cœur :
je m'en rends compte car ma tristesse
est en train de se changer en colère,
en rejet, s'exprimant sous forme
de jugements sur l'autre.
Lorsque je me vois arriver à ce seuil,
j'ai un choix : nourrir la violence du monde
en continuant à alimenter des jugements
ou prendre soin de mon cœur
afin qu'il puisse rester ouvert.

Pour ce faire,
j'ai trois moyens favoris,
que j'utilise dans l'ordre,
selon les moyens dont je dispose :

1) tourner mon attention
vers l'espace que je suis
et accueillir dans cette vastitude bienveillante
la part de l'Enfant-Moi
qui a mal, en cet instant

2) utiliser le processus
de la Communication NonViolente
pour traduire mes jugements
sur l'autre en besoins non nourris chez moi,
être en empathie avec ce que cela me fait,
et voir quelle action concrète
je peux poser pour prendre soin de moi.
Puis, lorsque je goûte davantage de paix,
me relier à l'autre pour tenter de découvrir
quels besoins il cherchait à nourrir
en agissant comme il l'a fait :
lorsque j'arrive à faire cela,
je me sens à nouveau en lien avec lui,
ce qui ne veut pas dire que je valide
ou accepte sa façon de se comporter,
mais que toute image d'ennemi
ou d'imbécile à disparu de mon esprit
et que mon cœur lui reste ouvert,
même si je me positionne avec clarté
pour me préserver, dans la relation.

3) écouter une musique qui m'emplit le cœur de joie,
dont la Beauté me permet de goûter
l'Unité que nous sommes.
Lorsque je fais cela,
j'observe à chaque fois
combien colère, rancœur, tristesse s'envolent
au fil de la musique qui m'emporte,
car il ne m'est pas possible de chanter
en gardant mon cœur fermé...
Lorsque je chante,
mon cœur s'ouvre,
et bientôt,
c'est mon cœur qui chante...

Je fais le vœu
que ce petit texte
contribue à vous permettre
de garder davantage votre cœur ouvert,
non pas parce que "c'est bien",
non pas parce que c'est "spirituellement correct",
mais parce que lorsque notre cœur se ferme,
nous perdons notre organe de perception
de l'Unité que nous sommes,
ce qui est la plus grande douleur
qu'un être humain puisse ressentir.

samedi 7 décembre 2013

L'effondrement salutaire


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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Affamé



Toutes les faims
que l'Enfant-Moi
peut éprouver
trouvent leur origine
en la faim de sa complétude.

Je suis le Tout
en tant que cette partie,
je suis l'Illimité
en tant que cet être
tellement limité,
je suis la Vie Éternelle
en tant que cet être
qui est né et qui mourra,
je suis l'Un
en tant que ce multiple de moi-m'aime,
qui se vit comme divisé...

De ce décalage,
qui est l'essence même
de notre condition humaine,
naissent toutes les faims
qui ne peuvent être rassasiées...
Leur point commun :
croire que c'est par l'absorption
de quelque chose
que la faim va s'apaiser...

Les "nourritures" envisagées
sont multiples :
aliments,
sensations,
sentiments,
énergie,
relation,
savoir,
avoirs,
statut social,
statut spirituel,
l'Eveil étant l'ultime aliment
de cette liste du manque
auquel croit l'Enfant-Moi.

Toutes les traditions spirituelles
invitent à l'ascèse, au jeûne :
il n'est point là question
de se "priver" de quelque chose...
Si je me prive,
c'est le signe que mon attention
est tournée vers l'objet
de mon appétit du moment.
L'invitation est plutôt celle
de "faire retour"
vers cela même
qui est en train de percevoir
l'intensité de la faim.

Lorsque nous osons
goûter l'intensité de notre faim,
plutôt que de chercher à l'apaiser,
nous allons découvrir,
que ce qui l'expérimente,
en cet instant précis,
ce qui ressent cette faim,
n'est en réalité nullement affamé...
Nous découvrons alors
que nous sommes
cet espace tranquille,
entier, complet,
en lequel cette sensation
de manque apparaît.

Nous nous nourrissons alors
de la faim même,
nous goûtons à quel point
rien ne pourrait être ajouté
(ni enlevé, d'ailleurs)
à ce que nous sommes,
nous nous détendons
en cet espace de complétude
en lequel rien ne peut manquer.

Depuis cette douce perception
de notre plénitude,
nous pouvons alors
nous tourner vers le quotidien,
avec l'appétit d'incarner le goût de sa présence,
mais sans se croire affamé de son absence...

vendredi 6 décembre 2013

La réalité, c'est quoi ?


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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"J'aimerais prendre ma place..."


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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Existence



Le quotidien d'un être humain
est animé par une quête d'intensité :
que cette quête soit consciente ou inconsciente,
elle est ce qui motive toutes ses actions...
Goûter cette intensité particulière
est souvent nommé "plaisir".

L'humain en recherche spirituelle
remet en question cette quête de plaisir,
en constatant l'aspect éphémère
de sa satisfaction.
Il s'élance alors
dans une nouvelle quête,
plus prometteuse :
celle de la joie pure,
ne requérant aucun objet
pour que le contentement soit vécu.

Pour ce faire,
il pratique assidûment
méditation, ascèse,
conscience de l'instant présent...
Là, il goûte une nouvelle forme d'intensité,
plus subtile et plus vaste à la fois.
Demeure cependant un constat :
cette intensité-là,
liée à des pratiques,
a, comme elles,
un début et une fin.

Lassé de déployer autant d'efforts
pour un résultat au final peu probant,
certains cheminants s'arrêtent parfois là,
se disant "tous ces efforts pour cela ?
Autant ne rien faire et prendre ce qui vient..."
Cela leur permet de goûter
une certaine détente intérieure,
qui a pour mérite
de leur faire vivre une relation plus simple
avec ce qui est.
Vivant cette expérience,
certains se croient "éveillés"...

Voyant cela,
leur guide sourit avec tendresse,
face à l'ultime aveuglement
de leur protégé.
Avec douceur et bienveillance,
il tente alors d'attirer leur attention
vers le dernier pas à faire,
pour goûter pleinement l'Ici :
percevoir la douce intensité
de notre présence,
goûter la vibrante permanence
de notre existence.

Merveille des merveilles,
miracle renouvelé à chaque instant,
Graal que seul découvre
celui ou celle
qui pose l'antique question :
"Qui sert-on, ici ?"...
La Vie sert la Vie,
la Vie se goûte,
conscience subtile
percevant la matière
en laquelle elle se manifeste
comme la plus intense des expériences
qu'il lui soit offert de vivre.

Là, toute quête s'arrête,
l'intensité du Vivant est savourée
en chaque pulsation,
en chaque respiration :
le Divin se goûte,
avec délice
en tant qu'humain.
Rien de plus,
rien de moins.
Infiniment.

Etre avec ce qui est



Etre avec ce qui est
n'a rien à voir avec
essayer d'accueillir
ce que nous n'arrivons pas à accueillir,
pas plus que tenter d'accepter
ce que nous n'avons pas envie d'accepter.

Etre avec ce qui est
consiste à s'asseoir gentiment
avec ce que nous ressentons,
comme on s'assiérait
aux côtés d'un ami,
tranquillement,
en silence,
sans lui demander d'explication sur sa présence,
ni justifier la nôtre :
juste être là, avec,
se respirer mutuellement,
percevoir le goût de soi
qui se transforme imperceptiblement
au contact du goût de l'autre.

Etre avec ce qui est,
n'est pas un "faire",
mais un expir de l'être
au cœur de l'instant,
une perception intime
de tout ce qui nous anime
et qui a du mal à rester gentiment
avec "ce qui est".

Ainsi, être avec ce qui est
consiste précisément
à rester avec ce qui,
en nous,
ne veut pas ou ne sait pas
comment être avec ce qui est...

Ayant compris cela,
être avec ce qui est
consiste alors
à accueillir avec tendresse
la part de nous
qui n'arrive pas à accueillir ce qui est,
à lui offrir un lieu bienveillant
où elle puisse y déposer
sa détresse du moment.
Ce faisant,
nous disons alors "oui"
à l'existence de son "non" à la réalité,
nous lui offrons un espace
en lequel, se sentant rejointe,
quelque chose peut commencer à se détendre,
tout doucement,
tout doucement,
tout doucement...

Là et là seulement,
se goûte
"Etre avec ce qui est"...

Feu de vie



Il est en chaque être
un feu unique
qui aspire à embraser
chacun de nos regards,
chacune de nos paroles,
chacun de nos gestes...

Oserons-nous
cette incandescence ?
Permettrons-nous
à l'intensité de ce qui nous anime
d'enflammer notre quotidien ?
Dédierons-nous notre vie
à l'expression
de ce feu du dedans ?

Si nous faisons ce choix,
nous deviendrons
des Ardents,
porteurs de la flamme sacrée
qui éclaire l'esprit
et réchauffe les cœurs...
Chaque jour,
il nous appartiendra
d'alimenter ce feu
par notre foi,
par notre joie,
par nos choix répétés
d'oser plutôt que de nous préserver,
de nous exprimer plutôt que de nous taire,
de passer à l'action plutôt que de ruminer.

Alors, à la flamme de notre être
s'éclaireront d'autres esprits,
s'embraseront d'autres cœurs,
s'animeront d'autres vies,
et chacun de ces feux follets
illuminera des mondes,
fera danser des galaxies,
en une lumineuse symphonie.

Rire d'amour


Il est un rire
qui naît du cœur
comme la source
jaillit du rocher :
mouvement joyeux
de la Vie
qui s'offre à elle-même
en gouttelettes d'humour partagé.

En ce "rire avec"
le Vivant s'aimulsionne,
se frictionne de tendresse,
se cajole en se marrant,
pouffe de rire avec allégresse,
se bidonne gentiment...

Si l'Eveil a un visage,
c'est celui d'un sourire aimant,
d'une complicité joyeuse,
du rire partagé
en découvrant la chute
de la bonne blague de l'identification...
Là, au cœur du Vivant,
amour et humour
ne font qu'Un,
et se partagent en un clin d'œil amusé.

vendredi 29 novembre 2013

Que veut-on vraiment ?


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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jeudi 28 novembre 2013

Je me suis perdue...


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 
Juste pour rire... l'accueil d'une participante en retard par Isabelle...
 
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Passage



Un temps de libération
est parfois précédé
d'un temps
de limitation accrue...

Accueillir notre aveuglement,
au moment où plus que jamais
nous aspirons à y voir clair,
s'ouvrir à notre incapacité,
au moment où nous pensions
toucher du doigt
nos plus hautes aspirations,
relève d'une profonde sagesse...

En pareils moments,
il pourra être utile de se souvenir
que l'obstacle apparent
auquel nous sommes confrontés
est le matériau dont nous disposons dans l'instant,
tout aussi précieux
pour expérimenter notre divine humanité
que peuvent l'être des circonstances favorables...

mercredi 27 novembre 2013

La vie est-elle une école ?


Extrait du Satsang avec Isabelle Padovani le 24 novembre 2013 à Pierrafortscha, Suisse.
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samedi 23 novembre 2013

"Je pleure depuis 3 ans..."


Extrait de la Conférence-Rencontre avec Isabelle Padovani le 15 novembre 2013 au Forum 104, à Paris.
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Elévation spirituelle



Pendant longtemps,
j'ai envisagé mon cheminement spirituel
comme une lente ascension
qui me conduirait un jour,
après moultes péripéties,
au sommet de l'Eveil...

Au fil des ans,
j'ai constaté que plus je marchais
vers ce mythique sommet,
plus il semblait reculer à l'horizon...
J'ai alors redoublé d'efforts
pour muscler mes pratiques
afin d'accélérer mon pas
vers le but tant espéré...

Au bout d'une trentaine d'années,
j'étais devenue une coureuse de fond,
infatigable, persévérante, ne lâchant rien...
... mais qui n'avait jamais réussi à réduire la distance
entre elle et la montagne...

Puis... un jour...
en plein milieu de ma course quotidienne,
tout s'est arrêté.
Plus de coureuse,
plus de chemin,
plus de montagne :
juste l'Unité avec tout ce qui est.

Depuis,
beaucoup me demandent :
"Alors, c'est comment, maintenant ?
Qu'est-ce qui a changé ?
La route est-elle plus agréable ?
La vue du sommet est-elle impressionnante ?"
...
...
...
Non... rien de tout cela...
Juste la joie simple
de goûter ce qui se présente à moi,
d'instant en instant...
... plus de destination,
à part ici, maintenant...

Envolés les hautes aspirations spirituelles :
atterrissage immédiat,
détente au cœur du Vivant,
et, plus important que tout :
rencontre avec celui, celle,
qui est en chemin, qui cherche encore...
Regard échangé,
tendresse partagée :
de cœur à cœur,
la Vie se sourit...

Sourire à ce qui est...



Aéroport de Bruxelles :
mon avion a une heure de retard
en raison des conditions météorologiques.
Je regarde passer les pensées
qui râlent pour ce retard,
je ressens la lassitude dans mon corps,
je goûte un sentiment mêlé d'agacement et d'impuissance.
Puis je souris.

Sourire à ce qui est,
ce sur quoi je n'ai aucune forme de pouvoir,
est ma façon de permettre au Divin qui m'anime
de se rendre visible,
quelles que soient les circonstances.
Sourire ainsi n'est en rien
une façon de "positiver" ce qui est :
positiver est ce que tente de faire l'Enfant-Moi
pour reprendre le contrôle d'une réalité qui lui déplaît
en se disant que "ça va aller" ou "ça a un sens"...

Au contraire,
lorsque je souris à ce qui est,
je goûte pleinement ma contrariété du moment
sans chercher à la transformer en autre chose...
... mais par mon sourire, je la "transfigure"
au sens étymologique du terme
"aller au-delà de la forme apparente"...
Lorsque je souris à ce qui est,
je découvre que,
à l'instant même,
en amont des sensations,
émotions et pensées de l'Enfant-Moi,
la Joie du Père est là,
toujours présente,
goûtant avec délice toute expérience...

Un vieux dicton oriental dit
"Celui qui agit comme Bouddha est Bouddha" :
lorsque l'Enfant-Moi sourit à ce qui est,
il découvre l'omniprésence du Père,
il peut se déposer dans ses bras,
se rassurer dans son immuabilité,
se détendre dans sa tendresse.
Le sourire est le Sésame
lui permettant de goûter que
"le Père et moi ne faisons qu'Un".

À présent, assise dans un courant d'air,
en attente de pouvoir embarquer,
le corps a froid, les pensées s'agitent...
... je souris à ce qui est... en me reliant à vous,
et mon sourire s'élargit d'amour...

Si ce petit texte participe ce jour
à ce qu'un sourire apparaisse sur vos lèvres
à un moment inattendu,
ma joie sera grande !

Câlin



Des années de quête,
des milliers de questions,
des milliers de livres contenant
autant de réponses
que de nouvelles questions,
des centaines d'heures de pratiques,
mille et un kilomètres parcourus,
de stage en stage,
de rencontres en satsangs,
de retraites en darshans,
des cheminements multiples
au sein de voies énergétiques,
thérapeutiques,
ésotériques,
gnostiques,
alchimiques,
chamaniques,
druidiques,
religieuses,
mystiques,
non-duelles,
des expériences d'unité
des allers-retour entre avant-plan et arrière-plan,
des espoirs et des doutes,
en entendant les conseils des guides rencontrés,
des victoires et des déroutes
au fil des années...

Tout cela
pour découvrir
le geste simple
innocent
à chaque fois réinventé
de l'Amour Un
qui se goûte en l'apparent Autre,
au sein de la multiplicité.

Tendresse,
tu es à présent mon seul repère,
mon guide et mon maître,
ma boussole
dont toutes les directions
me ramènent au centre
toujours aimanté
de la Vie même
se câlinant
en chaque rencontre...

Grâce à toi,
chaque jour je découvre davantage
qu'en ton absence
nulle vérité,
nulle sagesse,
nul éveil
n'est présent...

Merci de m'offrir
ta douce guidance,
ton moelleux point de repère,
en me pointant avec une délicate insistance
la direction de la relation de cœur à cœur...

Douceur



Quel que soit notre âge,
notre métier,
nos centres d'intérêts,
nos croyances,
nos capacités,
notre tempérament,
nous avons besoin de douceur...
La douceur
est l'expression originelle
de l'Amour, essence de tout ce qui est.
Par la douceur,
l'Amour de l'Un se goûte
en prenant soin de
la sensibilité unique de chaque être.

La douceur
a le pouvoir d'envelopper
le quotidien
de son velours soyeux :
elle offre à notre cœur
la caresse délicate
dont celui-ci à besoin.

Tout manque de douceur
est le signe que
nous sommes déconnectés
de ce tendre mouvement
de la Vie qui se cajole
en nous à chaque instant.

Pratiquer la douceur,
consciemment,
affectueusement,
envers autrui
tout autant
qu'envers nous-même,
est le chemin qui nous conduira
à la communion sacrée
avec la Source de toute chose.

Alors, en ce jour,
puissent vos regards,
vos paroles,
vos gestes,
se colorer de douceur,
afin que l'Amour
s'incarne toujours plus
en ce monde !

Source vive



À chaque instant,
la Source jaillissante
qui est tout ce qui est
nous abreuve
de son eau Vive.

Nous ne pouvons
ni contrôler son débit,
ni la qualité de l'eau qu'elle nous prodigue :
nous pouvons simplement découvrir
comment la goûter au mieux...

Goutte après goutte,
gorgée après gorgée,
nous pouvons expérimenter
la saveur particulière
de l'instant offert :
il ne nous est point demandé de l'apprécier,
simplement d'accueillir ce qu'il nous fait vivre,
incluant notre "beurk ! j'aime pas"
et notre "waow, trop bon, j'en veux plus !"

Être un Vivant
ne consiste en rien d'autre
qu'en cette activité simple :
goûter ce qui est,
à chaque instant,
en permettant au "oui" de croître
(incluant le "oui" au "non" du moment).

Là, peu à peu,
écloront en le jardin de notre Etre
les trois fleurs du Vivant incarné :
Joie, Détente et Tendresse.

Puissiez-vous aujourd'hui
permettre à l'eau de Vie
de les arroser...