L'arme du guerrier du présent est une arme qui guérit la séparation.
Par elle s'opère une véritable guérison spirituelle, car elle nécessite que le guerrier se tienne fermement établi en lui-même, établi également dans toutes les lois de la nature, établi dans son impeccabilité, dans son adresse, il reste en « Je suis » ; il est avant de penser, avant de juger, avant de se séparer.
N'oubliez pas que le mystère de la vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité à expérimenter.
Personne n'a jamais rien résolu, et personne ne trouvera jamais rien.
La seule façon de se laisser « mystériser », c'est d'être vivant au coeur du mystère, sans pertinence sur Dieu ou sur soi-même.
La seule existence du monde réside dans l'ici et maintenant; elle n'est ni dans l'histoire, ni dans le temps, et c'est en réunissant ici et maintenant que l'on va glorifier le temps et l'éternité. L'éternité a besoin d'être nourrie par « ici ».
Chaque rayon se trouve alors relié au soleil. Voyez bien : le rayon de soleil ne se prend pas pour un rayon séparé, isolé, qui agit seul. Il sait bien qu'il est sans arrêt relié au soleil.
À titre personnel, le rayon ne crée rien, il est le messager du soleil.
Il ne se prend pas non plus pour le soleil, il est son rayon.
Il n'y a rien de plus glorieux que de redécouvrir ce qu'est « Moi », et notre responsabilité réside dans la reconnaissance de l'acte « je suis ». Nous n'avons pas la responsabilité de porter le monde. Est-ce que c'est nous qui l'avons créé ? Est-ce que c'est nous qui avons créé les montagnes, le ciel, les océans ?
Ne faites pas de la responsabilité une croyance.
La seule chose qui nous incombe, c'est d'être « je suis », petit, petit, infiniment petit.
En devenant ce rayon de soleil, par la seule reconnaissance de « je suis », vous nourrissez toute la totalité de la vie.
Que vous le pensiez ou non, que vous le compreniez ou non, que vous le discutiez ou non, la vie vit toujours dans son seul jaillissement, celui de l'instant présent.
Vous vous laissez caresser par le vent, seulement maintenant, dans l'instant.
Votre coeur bat, seulement pour cet instant.
Vous respirez, seulement maintenant, et cela fonctionne toujours ainsi.
Toute extrapolation est un gargarisme mental.
Des prodiges s'accomplissent tous les jours, dans notre « instantanéïté », pour notre survie, seulement maintenant, pour que nous puissions penser, seulement maintenant, pour que nous soyons, maintenant, pour que nous trouvions la liberté, maintenant, pour que nous reconnaissions seulement maintenant.
Je suis le don de vie.
Savez-vous comment, chaque seconde, vos cellules, vos os, vos cheveux se renouvellent ? Savez-vous comment votre coeur bat ? Savez vous comment vous pensez ? ? ?
Alors laissez tomber !
Restez dans « je ne sais pas », un « je ne sais pas » vivant qui vous fait goûter la magie de voir ou d'entendre.
David invite J. à partager une expérience :
J. : « Ce matin, en me réveillant, j'ai compris ce que je t'entends dire depuis un an : avec le réveil vient la prise de conscience du corps dans un certain bien-être. Et ce matin, j'ai réalisé que juste avant que mon corps ne s'éveille, j'étais. Je sentais mon corps, il y avait la lumière, le bruit du réveil, mais comment dire ? J'étais avant tout ça. Ce que j'ai compris, c'est que je suis, avant la prise de conscience du corps. Je suis avant les cigales que j'entends ici, avant les pensées qui arrivent et qui jugent. »
David : Bien, alors, continue à cultiver cette relation entre toi et toi.
Vous voyez, J. nous parle de la sève : « Je suis avant de me réveiller, avant de penser, je suis avant la lumière, avant d'être dans l'histoire, dans l'espace et dans le temps. »
C'est quelque chose de très important ; il va falloir faire un geste pour renouveler cela, sinon, tu vas l'oublier et tu vas repartir dans ton histoire. Ce geste de conscience relève d'une pratique spirituelle saine. C'est là que réside l'art du « guerrier du présent.
Le guerrier du présent n'a pas à sortir son arme pour tuer ses ennemis, ses pensées de victime, car s'il le fait, il est déjà mort : il a déjà fait exister les autres, les ennemis.
L'arme du guerrier du présent est une arme qui guérit la séparation.
Par elle s'opère une véritable guérison spirituelle car elle nécessite que le guerrier se tienne fermement établi en lui-même, établi également dans toutes les lois de la nature, établi dans son impeccabilité, dans son adresse, il reste en « Je suis », il ne quitte pas la sève, il est avant de penser, avant de se juger, avant de se séparer.
C'est un acte de vigilance et de vaillance qui s'inscrit au coeur du réel. Dans la vie de tous les jours, en lui, le guerrier du présent est invincible. Mais, s'il fait le geste de dégainer, c'est déjà trop tard. C'est que déjà, il a structuré un ennemi à l'extérieur de lui-même, il a inventé quelqu'un à combattre et à tuer. Sentez bien cela. Fermement établi en « soi-sève », je peux être toutes les particularités de la sève, « je » peux inclure la multitude dans le singulier, « je » peux être pluriel...
Dans « moi » il y a nous.
L'homme au coeur pur, établi dans un trésor, établi dans la chanson de la vie, s'il entend chanter chaque particule de la création, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, c'est que, lui-même, il chante « moi ».
Le « moi » dont il s'agit appartient au langage universel, celui d'avant la tour de Babel, quand les langues humaines ne sont pas encore inventées et quand les mots n'existent pas encore pour séparer les choses. Le « moi » dont il s'agit, c'est un mot pour désigner le langage pré-verbal dans lequel tout est lié, non séparé, existant au coeur de lui.
Lorsque l'on honore ce « Moi », lorsque l'on entend le son juste « Moi », on entend en soi toutes les lois de la nature, et devenant toutes les lois de la nature, on devient tous les dieux de la nature, tous les symboles enfermés dans les noms « Shiva » , « Brahmâ », « Vishnu » se trouvent alors incarnés. En Inde, chaque divinité est représentée par des attributs, c'est une façon symbolique de témoigner d'une qualité d'existence particulière inscrite au coeur des lois de la nature.
Quand un homme s'établit dans cette vérité, dans cette chanson cosmique, dans cette universalité, il devient et honore les lois de la nature, ces divinités vivantes. Il n'est plus alors besoin de symboles extérieurs pour les représenter. Il est cette divinité vivante, simplement, humblement, en « Moi ».
Dans cette qualité d'unité particulière, l'éveil vient à la fin tout balayer afin que ne reste que la transparence du réel. Cela, reconnaissez-le simplement, et soyez dans la certitude que vous êtes déjà cette qualité. Vous êtes l'émanation de ce Moi-sève, vous êtes la sève qui se manifeste à travers tous les aspects de la création.
Les paroles d'un homme de non-savoir jouent, volent, elles sont le vent.
« Présent à l'émerveillement, au coeur de chaque pensée, pourquoi suis-je toujours si étonné ?
Chaque mot est une note, une couleur, une simple poésie. Cachés dans chaque mot, vivent diamants, or et géométrie. L'art de vivre est présence en" Je suis ", l'art de Dieu est présence, c'est tout petit. »
(Rêve d'éveil, page 163)
Tout ce que je dis n'est rien, l'essentiel est toujours non-exprimé.
L'Émerveillement s'émerveille, s'émerveille, s'émerveille...
Par elle s'opère une véritable guérison spirituelle, car elle nécessite que le guerrier se tienne fermement établi en lui-même, établi également dans toutes les lois de la nature, établi dans son impeccabilité, dans son adresse, il reste en « Je suis » ; il est avant de penser, avant de juger, avant de se séparer.
N'oubliez pas que le mystère de la vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité à expérimenter.
Personne n'a jamais rien résolu, et personne ne trouvera jamais rien.
La seule façon de se laisser « mystériser », c'est d'être vivant au coeur du mystère, sans pertinence sur Dieu ou sur soi-même.
La seule existence du monde réside dans l'ici et maintenant; elle n'est ni dans l'histoire, ni dans le temps, et c'est en réunissant ici et maintenant que l'on va glorifier le temps et l'éternité. L'éternité a besoin d'être nourrie par « ici ».
Chaque rayon se trouve alors relié au soleil. Voyez bien : le rayon de soleil ne se prend pas pour un rayon séparé, isolé, qui agit seul. Il sait bien qu'il est sans arrêt relié au soleil.
À titre personnel, le rayon ne crée rien, il est le messager du soleil.
Il ne se prend pas non plus pour le soleil, il est son rayon.
Il n'y a rien de plus glorieux que de redécouvrir ce qu'est « Moi », et notre responsabilité réside dans la reconnaissance de l'acte « je suis ». Nous n'avons pas la responsabilité de porter le monde. Est-ce que c'est nous qui l'avons créé ? Est-ce que c'est nous qui avons créé les montagnes, le ciel, les océans ?
Ne faites pas de la responsabilité une croyance.
La seule chose qui nous incombe, c'est d'être « je suis », petit, petit, infiniment petit.
En devenant ce rayon de soleil, par la seule reconnaissance de « je suis », vous nourrissez toute la totalité de la vie.
Que vous le pensiez ou non, que vous le compreniez ou non, que vous le discutiez ou non, la vie vit toujours dans son seul jaillissement, celui de l'instant présent.
Vous vous laissez caresser par le vent, seulement maintenant, dans l'instant.
Votre coeur bat, seulement pour cet instant.
Vous respirez, seulement maintenant, et cela fonctionne toujours ainsi.
Toute extrapolation est un gargarisme mental.
Des prodiges s'accomplissent tous les jours, dans notre « instantanéïté », pour notre survie, seulement maintenant, pour que nous puissions penser, seulement maintenant, pour que nous soyons, maintenant, pour que nous trouvions la liberté, maintenant, pour que nous reconnaissions seulement maintenant.
Je suis le don de vie.
Savez-vous comment, chaque seconde, vos cellules, vos os, vos cheveux se renouvellent ? Savez-vous comment votre coeur bat ? Savez vous comment vous pensez ? ? ?
Alors laissez tomber !
Restez dans « je ne sais pas », un « je ne sais pas » vivant qui vous fait goûter la magie de voir ou d'entendre.
David invite J. à partager une expérience :
J. : « Ce matin, en me réveillant, j'ai compris ce que je t'entends dire depuis un an : avec le réveil vient la prise de conscience du corps dans un certain bien-être. Et ce matin, j'ai réalisé que juste avant que mon corps ne s'éveille, j'étais. Je sentais mon corps, il y avait la lumière, le bruit du réveil, mais comment dire ? J'étais avant tout ça. Ce que j'ai compris, c'est que je suis, avant la prise de conscience du corps. Je suis avant les cigales que j'entends ici, avant les pensées qui arrivent et qui jugent. »
David : Bien, alors, continue à cultiver cette relation entre toi et toi.
Vous voyez, J. nous parle de la sève : « Je suis avant de me réveiller, avant de penser, je suis avant la lumière, avant d'être dans l'histoire, dans l'espace et dans le temps. »
C'est quelque chose de très important ; il va falloir faire un geste pour renouveler cela, sinon, tu vas l'oublier et tu vas repartir dans ton histoire. Ce geste de conscience relève d'une pratique spirituelle saine. C'est là que réside l'art du « guerrier du présent.
Le guerrier du présent n'a pas à sortir son arme pour tuer ses ennemis, ses pensées de victime, car s'il le fait, il est déjà mort : il a déjà fait exister les autres, les ennemis.
L'arme du guerrier du présent est une arme qui guérit la séparation.
Par elle s'opère une véritable guérison spirituelle car elle nécessite que le guerrier se tienne fermement établi en lui-même, établi également dans toutes les lois de la nature, établi dans son impeccabilité, dans son adresse, il reste en « Je suis », il ne quitte pas la sève, il est avant de penser, avant de se juger, avant de se séparer.
C'est un acte de vigilance et de vaillance qui s'inscrit au coeur du réel. Dans la vie de tous les jours, en lui, le guerrier du présent est invincible. Mais, s'il fait le geste de dégainer, c'est déjà trop tard. C'est que déjà, il a structuré un ennemi à l'extérieur de lui-même, il a inventé quelqu'un à combattre et à tuer. Sentez bien cela. Fermement établi en « soi-sève », je peux être toutes les particularités de la sève, « je » peux inclure la multitude dans le singulier, « je » peux être pluriel...
Dans « moi » il y a nous.
L'homme au coeur pur, établi dans un trésor, établi dans la chanson de la vie, s'il entend chanter chaque particule de la création, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, c'est que, lui-même, il chante « moi ».
Le « moi » dont il s'agit appartient au langage universel, celui d'avant la tour de Babel, quand les langues humaines ne sont pas encore inventées et quand les mots n'existent pas encore pour séparer les choses. Le « moi » dont il s'agit, c'est un mot pour désigner le langage pré-verbal dans lequel tout est lié, non séparé, existant au coeur de lui.
Lorsque l'on honore ce « Moi », lorsque l'on entend le son juste « Moi », on entend en soi toutes les lois de la nature, et devenant toutes les lois de la nature, on devient tous les dieux de la nature, tous les symboles enfermés dans les noms « Shiva » , « Brahmâ », « Vishnu » se trouvent alors incarnés. En Inde, chaque divinité est représentée par des attributs, c'est une façon symbolique de témoigner d'une qualité d'existence particulière inscrite au coeur des lois de la nature.
Quand un homme s'établit dans cette vérité, dans cette chanson cosmique, dans cette universalité, il devient et honore les lois de la nature, ces divinités vivantes. Il n'est plus alors besoin de symboles extérieurs pour les représenter. Il est cette divinité vivante, simplement, humblement, en « Moi ».
Dans cette qualité d'unité particulière, l'éveil vient à la fin tout balayer afin que ne reste que la transparence du réel. Cela, reconnaissez-le simplement, et soyez dans la certitude que vous êtes déjà cette qualité. Vous êtes l'émanation de ce Moi-sève, vous êtes la sève qui se manifeste à travers tous les aspects de la création.
Les paroles d'homme de savoir sont à comprendre.
Les paroles d'un homme de non-savoir sont à respirer.
Les paroles d'un homme de savoir expliquent le pourquoi, elles expliquent le comment, elles expliquent le vent ; les paroles d'un homme de non-savoir sont la légèreté du vent.Les paroles d'un homme de non-savoir jouent, volent, elles sont le vent.
« Présent à l'émerveillement, au coeur de chaque pensée, pourquoi suis-je toujours si étonné ?
Chaque mot est une note, une couleur, une simple poésie. Cachés dans chaque mot, vivent diamants, or et géométrie. L'art de vivre est présence en" Je suis ", l'art de Dieu est présence, c'est tout petit. »
(Rêve d'éveil, page 163)
Tout ce que je dis n'est rien, l'essentiel est toujours non-exprimé.
L'Émerveillement s'émerveille, s'émerveille, s'émerveille...