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vendredi 29 novembre 2013

Que veut-on vraiment ?


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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jeudi 28 novembre 2013

Je me suis perdue...


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 
Juste pour rire... l'accueil d'une participante en retard par Isabelle...
 
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Passage



Un temps de libération
est parfois précédé
d'un temps
de limitation accrue...

Accueillir notre aveuglement,
au moment où plus que jamais
nous aspirons à y voir clair,
s'ouvrir à notre incapacité,
au moment où nous pensions
toucher du doigt
nos plus hautes aspirations,
relève d'une profonde sagesse...

En pareils moments,
il pourra être utile de se souvenir
que l'obstacle apparent
auquel nous sommes confrontés
est le matériau dont nous disposons dans l'instant,
tout aussi précieux
pour expérimenter notre divine humanité
que peuvent l'être des circonstances favorables...

mercredi 27 novembre 2013

La vie est-elle une école ?


Extrait du Satsang avec Isabelle Padovani le 24 novembre 2013 à Pierrafortscha, Suisse.
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samedi 23 novembre 2013

"Je pleure depuis 3 ans..."


Extrait de la Conférence-Rencontre avec Isabelle Padovani le 15 novembre 2013 au Forum 104, à Paris.
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Elévation spirituelle



Pendant longtemps,
j'ai envisagé mon cheminement spirituel
comme une lente ascension
qui me conduirait un jour,
après moultes péripéties,
au sommet de l'Eveil...

Au fil des ans,
j'ai constaté que plus je marchais
vers ce mythique sommet,
plus il semblait reculer à l'horizon...
J'ai alors redoublé d'efforts
pour muscler mes pratiques
afin d'accélérer mon pas
vers le but tant espéré...

Au bout d'une trentaine d'années,
j'étais devenue une coureuse de fond,
infatigable, persévérante, ne lâchant rien...
... mais qui n'avait jamais réussi à réduire la distance
entre elle et la montagne...

Puis... un jour...
en plein milieu de ma course quotidienne,
tout s'est arrêté.
Plus de coureuse,
plus de chemin,
plus de montagne :
juste l'Unité avec tout ce qui est.

Depuis,
beaucoup me demandent :
"Alors, c'est comment, maintenant ?
Qu'est-ce qui a changé ?
La route est-elle plus agréable ?
La vue du sommet est-elle impressionnante ?"
...
...
...
Non... rien de tout cela...
Juste la joie simple
de goûter ce qui se présente à moi,
d'instant en instant...
... plus de destination,
à part ici, maintenant...

Envolés les hautes aspirations spirituelles :
atterrissage immédiat,
détente au cœur du Vivant,
et, plus important que tout :
rencontre avec celui, celle,
qui est en chemin, qui cherche encore...
Regard échangé,
tendresse partagée :
de cœur à cœur,
la Vie se sourit...

Sourire à ce qui est...



Aéroport de Bruxelles :
mon avion a une heure de retard
en raison des conditions météorologiques.
Je regarde passer les pensées
qui râlent pour ce retard,
je ressens la lassitude dans mon corps,
je goûte un sentiment mêlé d'agacement et d'impuissance.
Puis je souris.

Sourire à ce qui est,
ce sur quoi je n'ai aucune forme de pouvoir,
est ma façon de permettre au Divin qui m'anime
de se rendre visible,
quelles que soient les circonstances.
Sourire ainsi n'est en rien
une façon de "positiver" ce qui est :
positiver est ce que tente de faire l'Enfant-Moi
pour reprendre le contrôle d'une réalité qui lui déplaît
en se disant que "ça va aller" ou "ça a un sens"...

Au contraire,
lorsque je souris à ce qui est,
je goûte pleinement ma contrariété du moment
sans chercher à la transformer en autre chose...
... mais par mon sourire, je la "transfigure"
au sens étymologique du terme
"aller au-delà de la forme apparente"...
Lorsque je souris à ce qui est,
je découvre que,
à l'instant même,
en amont des sensations,
émotions et pensées de l'Enfant-Moi,
la Joie du Père est là,
toujours présente,
goûtant avec délice toute expérience...

Un vieux dicton oriental dit
"Celui qui agit comme Bouddha est Bouddha" :
lorsque l'Enfant-Moi sourit à ce qui est,
il découvre l'omniprésence du Père,
il peut se déposer dans ses bras,
se rassurer dans son immuabilité,
se détendre dans sa tendresse.
Le sourire est le Sésame
lui permettant de goûter que
"le Père et moi ne faisons qu'Un".

À présent, assise dans un courant d'air,
en attente de pouvoir embarquer,
le corps a froid, les pensées s'agitent...
... je souris à ce qui est... en me reliant à vous,
et mon sourire s'élargit d'amour...

Si ce petit texte participe ce jour
à ce qu'un sourire apparaisse sur vos lèvres
à un moment inattendu,
ma joie sera grande !

Câlin



Des années de quête,
des milliers de questions,
des milliers de livres contenant
autant de réponses
que de nouvelles questions,
des centaines d'heures de pratiques,
mille et un kilomètres parcourus,
de stage en stage,
de rencontres en satsangs,
de retraites en darshans,
des cheminements multiples
au sein de voies énergétiques,
thérapeutiques,
ésotériques,
gnostiques,
alchimiques,
chamaniques,
druidiques,
religieuses,
mystiques,
non-duelles,
des expériences d'unité
des allers-retour entre avant-plan et arrière-plan,
des espoirs et des doutes,
en entendant les conseils des guides rencontrés,
des victoires et des déroutes
au fil des années...

Tout cela
pour découvrir
le geste simple
innocent
à chaque fois réinventé
de l'Amour Un
qui se goûte en l'apparent Autre,
au sein de la multiplicité.

Tendresse,
tu es à présent mon seul repère,
mon guide et mon maître,
ma boussole
dont toutes les directions
me ramènent au centre
toujours aimanté
de la Vie même
se câlinant
en chaque rencontre...

Grâce à toi,
chaque jour je découvre davantage
qu'en ton absence
nulle vérité,
nulle sagesse,
nul éveil
n'est présent...

Merci de m'offrir
ta douce guidance,
ton moelleux point de repère,
en me pointant avec une délicate insistance
la direction de la relation de cœur à cœur...

Douceur



Quel que soit notre âge,
notre métier,
nos centres d'intérêts,
nos croyances,
nos capacités,
notre tempérament,
nous avons besoin de douceur...
La douceur
est l'expression originelle
de l'Amour, essence de tout ce qui est.
Par la douceur,
l'Amour de l'Un se goûte
en prenant soin de
la sensibilité unique de chaque être.

La douceur
a le pouvoir d'envelopper
le quotidien
de son velours soyeux :
elle offre à notre cœur
la caresse délicate
dont celui-ci à besoin.

Tout manque de douceur
est le signe que
nous sommes déconnectés
de ce tendre mouvement
de la Vie qui se cajole
en nous à chaque instant.

Pratiquer la douceur,
consciemment,
affectueusement,
envers autrui
tout autant
qu'envers nous-même,
est le chemin qui nous conduira
à la communion sacrée
avec la Source de toute chose.

Alors, en ce jour,
puissent vos regards,
vos paroles,
vos gestes,
se colorer de douceur,
afin que l'Amour
s'incarne toujours plus
en ce monde !

Source vive



À chaque instant,
la Source jaillissante
qui est tout ce qui est
nous abreuve
de son eau Vive.

Nous ne pouvons
ni contrôler son débit,
ni la qualité de l'eau qu'elle nous prodigue :
nous pouvons simplement découvrir
comment la goûter au mieux...

Goutte après goutte,
gorgée après gorgée,
nous pouvons expérimenter
la saveur particulière
de l'instant offert :
il ne nous est point demandé de l'apprécier,
simplement d'accueillir ce qu'il nous fait vivre,
incluant notre "beurk ! j'aime pas"
et notre "waow, trop bon, j'en veux plus !"

Être un Vivant
ne consiste en rien d'autre
qu'en cette activité simple :
goûter ce qui est,
à chaque instant,
en permettant au "oui" de croître
(incluant le "oui" au "non" du moment).

Là, peu à peu,
écloront en le jardin de notre Etre
les trois fleurs du Vivant incarné :
Joie, Détente et Tendresse.

Puissiez-vous aujourd'hui
permettre à l'eau de Vie
de les arroser...

vendredi 15 novembre 2013

Sérénité


Il m'est souvent demandé
"Comment puis-je savoir
quand je peux lâcher-prise sur une situation ?"
C'est simple :
lorsque tu as fait tout ce que tu pouvais...

Nous pouvons goûter la sérénité
lorsque nous agissons
à la mesure de tout ce qui nous est possible,
puis, lorsque nous sommes
à notre limite,
nous pouvons nous en remettre
à la Vie, Dieu, le Père,
quel que soit le nom que vous lui donnez...

Lorsque l'Enfant-Moi
a fait de son mieux
et qu'il s'en remet ensuite
à plus grand que lui,
il peut goûter la Sérénité,
comme le sage jardinier
qui, après avoir semé et arrosé,
laisse à la Nature
la charge de faire croître tout cela.

Au fil des années,
j'ai constaté que la plus grande compétence
que j'avais développée
pour goûter la sérénité
n'était pas le développement de ma capacité d'action
mais bien celui de ma capacité à m'en remettre
à la Vie, une fois mon action posée...

Puissiez-vous en ce jour
goûter un peu
de cette sérénité-là !

mercredi 13 novembre 2013

Exploration



Souffle après souffle,
pas à pas,
l'Enfant-Divin explore
son Royaume
avec curiosité :
objets,
sensations,
émotions,
pensées,
tout est source d'émerveillement.

Ne se prenant,
ni pour les objets qu'il perçoit,
ni pour celui qui les perçoit,
il avance avec innocence
dans le jardin de l'immaculé présent.

Il ne sait pas "qui" il est,
il ne sait pas ce qu'il voit,
il ne sait rien : il n'est pas un savant,
il est un Vivant,
savourant chaque bouchée de vie
avec la gourmandise
de celui qui aime découvrir
le goût toujours neuf
du moment naissant.

Retrouver en nous
la fraîcheur de cet Enfant,
c'est s'ouvrir à la joie pure,
naissant de la présence attentive
à tout ce qui est.

mardi 12 novembre 2013

Elévation



Quelque chose en nous
aspire à s'élever,
croître,
grandir en humanité
chaque jour un peu plus...

Quel point d'appui
choisirons-nous
pour répondre
à cette irrépressible mouvement
de la Vie en nous ?

Connaissance ?
Compassion ?
Expérience du quotidien ?
Danserons-nous
sur un, deux, trois points d'appui ?

Peu importe notre choix,
du moment qu'il nous fait joie
et que chaque jour
nous le renouvelons
par des actions concrètes
incarnant nos aspirations...

A l'image des arbres,
nous vivrons alors
que plus haut nous voulons nous élever,
plus profond les racines de nos actions
devront s'enraciner.

Le plus haut degré de conscience,
la plus haute vision spirituelle,
s'ils ne s'incarnent pas
en nos actions quotidiennes
demeureront des jouets évolués
de l'Enfant-Moi,
s'ils ne se mettent pas au service du Vivant
en la personne de chaque être...

Là, nous découvrirons
que la Compassion
est la fois la voie d'accès
et l'expression
au Vivant que nous sommes
dans sa dimension la plus élevée.

Alors, pour ce jour,
puisse votre élan spirituel vertical
s'horizontaliser d'amour
par la relation de coeur à coeur
avec votre frère,
avec votre soeur
en humanité...

La vie en rose



Dans nos prières,
nos rêves,
nos aspirations,
nous imaginons notre "vie en rose" :
comment nous pourrions être si ceci, ou si cela...
Comment seraient nos relations si ceci, ou si cela...
Comment le monde pourrait être si ceci, ou si cela...

Puis une tempête arrive...
Qu'elle soit matérielle ou relationnelle,
qu'elle emporte des êtres, des maisons,
ou des croyances, des relations, des attentes,
elle nous confronte à la réalité
d'une Vie en laquelle
nos aspirations les plus hautes
côtoient nos pires cauchemars.

Pour moi,
être un Vivant,
c'est faire face à ce qui matérialise
nos attentes comme nos peurs
en permettant que notre coeur
soit transporté de joie par moments
et brisé à d'autres.

C'est seulement dans le creuset de ce coeur-là
que peut se réaliser l'alchimie subtile
qui permet que notre compassion
soit à la dimension de notre vision...
Depuis là,
la vie se colore du rose de la tendresse
envers soi-même
comme envers tout ce qui est...
C'est ma façon de voir "la vie en rose"...

De tout coeur, ce soir,
avec les Philippins...

dimanche 10 novembre 2013

Grand vent



Ce matin,
il fait grand vent.
Je contemple les frêles buis
plantés avant-hier devant la maison
qui se courbent presque à terre
sous la force du souffle d’Eole…

« Les pauvres… »
Un élan de compassion me traverse.
Envie de les protéger,
de les replanter bien à l’abri
derrière la maison.

Je les contemple,
regarde ce qui me touche tant :
« ils ne peuvent rien faire,
ils ne peuvent échapper au vent,
ils n’ont pas les moyens de bouger,
d’aller se replanter tout seul
dans un lieu moins venté ».
Oui, ce que je perçois
comme leur impuissance me touche.
Elle fait écho à la mienne,
sous certains grands vents de la vie
face auxquels je ne sais où trouver refuge.

Soudain, un vert éclat de rire
me traverse, venant de la haie :
« Qui t’a dit que nous souffrions du vent ?
Qui t’a dit que nous aimerions y échapper ?
Cela n’est point !
Le Vent est ce qui nous anime,
le seul mouvement que nous pouvons goûter,
par son Souffle, nos feuilles deviennent instruments
créant musique de l’instant…
C’est le Vent encore qui nous ensemence,
qui éparpille graines alentour, pour nouveaux arbres…
C’est lui qui nous dénude de nos habits feuillus
nous faisant vivre la nudité essentielle
au cœur de l’hiver…
Oui, nous ne pouvons bouger.
Oui, nous ne pouvons lui échapper :
mais cela développe en nous force et vigueur,
tout autant que souplesse et fluidité,
et la mélodie que tu entends sous son souffle
est le chant de gratitude
de toute notre communauté ! »

Quelle sagesse, me dis-je…
Oui, les arbres ont raison :
nous humains, arbres capables de nous déplacer,
avons souvent perdu l’habilité à « rester sous le vent »
tant nous cherchons le calme, la tranquillité et la sécurité.
Je ne parle pas ici bien sûr
du besoin naturel de préserver la vie qui est nôtre,
mais de ce que notre instinct de survie
a développé au fil de l’évolution humaine :
privé de réelles mises en danger
il nous a rendu si sensibles au moindre souffle de vent
que l’une de nos plus grandes compétences
est devenue l’évitement…

Alors pour ce jour,
je m’invite, lorsque soufflera le prochain vent,
à rester dans son mouvement quelques minutes de plus
que ce que je fais d’habitude…
Je m’engage à expérimenter un peu plus
ce qui se vit en moi,
à l’accueillir, à le goûter,
plutôt que de chercher à le fuir immédiatement.
J’ai envie de sentir le mouvement de la Vie
me traverser, même si cela me décoiffe sur le moment.
Je veux découvrir quel chant se chanterait à travers moi,
si je restais au cœur de ce qui est,
sans partir en courant.
Pour ce jour,
je prends rendez-vous avec ce que j’évite habituellement
car je sais que j’y découvrirai monts et merveilles,
présents de l’inhabituel, cadeaux de l’instant remuant.

Et de mon coeur à ton cœur,
Ami, Amie,
je te souhaite une belle journée
et… bon vent !

Et si...



Et si
j'entrais en contact
avec l'instant
avec délicatesse ?

Et si
j'osais toucher du doigt
ce qui est
et goûter avec curiosité
ce que cela me fait ressentir ?

Et si
j'observais
de quelle façon
ce que je suis
contribue
à ce qui est ?

Et si
je devenais
un "explorateur ravi"
(merci David Ciussi !)
du paysage de ma vie ?

Et si
je m'ouvrais
à l'inattendu
à l'inconnu
à l'impensable
comme à la venue
d'un ami cher
qui arrive avec une surprise pour moi ?

Et si
je devenais
un Vivant ?

jeudi 7 novembre 2013

L'Enfant-Dieu



Lorsque plus rien ne va,
quand la fatigue est là,
le découragement,
l'impuissance,
la tristesse,
lorsque l'instant présent
nous pèse,
lorsque l'espoir
est aux abonnés absents
et que le ras-le-bol domine,
demeure au fond de nous,
en un espace préservé,
la mémoire sacrée
la joie pure
le sourire secret
de l'Enfant-Dieu...

Tout doucement,
avec délicatesse,
pour ne froisser
aucune des émotions présentes,
il déploie un à un
les pétales soyeux
de son innocence...
Avec lenteur,
il nous offre sa candeur,
sa tendresse,
son amour,
ses caresses intérieures...
En souriant,
il nous montre
le chemin de la joie sans objet
savourant,
émerveillé,
le simple goût d'exister...

Dans le noir et blanc
du paysage de nos sentiments,
il amène son regard immaculé,
et repeint de mille couleurs
la toile de notre malheur :
là, en un instant,
il se fait magicien,
alchimiste de notre condition humaine,
transformant ce qui nous plombe
en or qui nous illumine...

L'Enfant-Dieu,
toujours là,
au creux de soi,
caché,
lové,
au fond du coeur,
de l'Enfant-Moi...

Connexion



Quelque chose en nous
aspire à se relier
à l'autre...

Quelque chose en nous
ne peut se goûter pleinement
que par la rencontre délicieuse
du miroir de l'altérité...

Quelque chose en nous
se connait, en tant que soi,
se perçoit, même lorsque nous sommes seuls...
Mais ce quelque chose
se rencontre davantage encore
dans le face à face
qui lui fait reflet
de l'Unique de son existence...

Quelque chose en nous
se désespère parfois
de ne pas se sentir rejoint
par le regard de l'autre :
désespoir de ne pas être vu
dans la beauté de notre intention,
dans la pureté de notre aspiration,
dans l'élan de notre coeur...

Quelque chose en nous
joue à être "moi",
joue à être "toi",
pour le plaisir d'expérimenter
la connexion précieuse
de ce "nous" qui n'existe
que par notre connexion...

dimanche 3 novembre 2013

Purification et pratiques spirituelles


De nombreuses voies spirituelles préconisent des pratiques de purification : comment les envisager depuis une perspective non-duelle ?
Dans cette vidéo, Isabelle partage quelques repères sur ce thème...


Extrait du Satsang avec Isabelle Padovani du 22 septembre 2013 à Pierrafortscha (Suisse)
 

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Le jeu de la vie



« Si j'ai bien compris nous sommes des pions sur le grand échiquier de la vie, chacun se déplaçant différemment selon une règle imposée et sur laquelle nous n'avons aucun pouvoir ? »

Nous sommes à la fois les pions, l'échiquier et le joueur d'échecs...
Partant de là, le jeu de la Vie se joue en trois temps sur l'échiquier de la Vie :
1) ignorant l'existence du Joueur, nous nous prenons pour les rois de l'échiquier, croyant que nous avons le pouvoir, non seulement sur nos déplacements, mais également sur ceux des autres
2) nous découvrons le Joueur d'échecs, et le percevons comme différent de nous : nous pouvons alors nous sentir manipulés (comme des pions !) et en être révoltés
3) nous découvrons que le Joueur et nous, ainsi que toutes les pièces de la partie, incluant celles de "l'autre camp", ainsi que l'échiquier et l'espace dans lequel il apparait sont UN et que nous sommes CELA... Nous pouvons alors commencer à JOUER joyeusement le jeu de la Vie...

« Mais alors, que se passe-t'il quand on est "Echec et Mat" ! ? »

Le terme échec et mat vient de l'arabe as-sāh māt(a) qui se traduit par « le roi est mort », expression issue du persan sāh māta, c'est-à-dire « le roi est mort ». Cependant, selon The Barnhart Dictionary of Etymology, il y aurait eu une confusion entre le persan mata « mort » et le persan mat « étonné ». Shah mat signifierait alors plutôt « le roi est sans défense ». Cette dernière étymologie correspondrait mieux au jeu, puisque le roi est la seule pièce à ne pas être « tuée » sur l'échiquier, mais à se rendre (le joueur couche la pièce) lorsque la partie est perdue.
Et qu'est-ce qui pourrait "étonner" ce Roi et le faire se "coucher", sinon la découverte de l'existence du Joueur ???
Ainsi, "l'échec et mat" n'est pas la fin de la partie, mais l'étape nécessaire à son commencement...
Elle est la fin de l'identification au Roi, la fin de l'identification au JE et le début du JEU !

« Dans une partie d'échecs, nous devrions dire "de pions" il y a aussi les spectateurs ; ils aimeraient pouvoir intervenir, ils pensent, ils jugent les déplacements et la façon de jouer la partie. Quelquefois, nous sommes spectateurs de la partie alors même que nous la jouons. Et ensuite nous discutons sur cette partie, analysant chaque déplacement du pion. N'est-il pas préférable dans certaines parties de "coucher" le roi et sortir de l'échiquier momentanément afin de faire cesser ce Je de pouvoir de part et d'autre de l'échiquier ? »

"Coucher" le roi est ce que la Tradition nomme "Eveil" : ce n'est pas un mouvement qui est en notre pouvoir... c'est le Joueur qui "couche" le pion se prenant pour un roi, faisant de fait cesser à la fois un certain type de partie ET les commentaires des spectateurs...

Mais alors une question me taraude Si nous sommes toutes les pièces de l’échiquier et que nous sommes Un, finalement au bout du compte nous avons créé ce jeux pour nous donner l'illusion d'être plusieurs ? Dieu est-il seul ?

Le Joueur ne crée par le jeu POUR se donner l’illusion d’être plusieurs...
Il crée « l’illusion d’être plusieurs » POUR pouvoir jouer…
En essence, il est « l’Un sans second »…
En manifestation, il est l’Un en tant que tout ce qui est….

samedi 2 novembre 2013

Et la Loi d'Attraction ?


On entend beaucoup parler de la "Loi d'Attraction"...
Comment l'envisager depuis une perspective non-duelle ?
Isabelle partage quelques repères sur ce thème...


Extrait du Satsang avec Isabelle Padovani du 22 septembre 2013 à Pierrafortscha (Suisse)
 

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vendredi 1 novembre 2013

UNIQUITE



Et en un instant
non prémédité,
l'Enfant-Moi
s'élança vers le ciel
et décrocha la lune...

Tout étonné,
il découvrit l'envers du décor :
il se vit, ombre chinoise
cherchant partout la lumière du Père,
sauf en l'espace même
d'où elle s'originait...

Son regard se dessilla,
et soudain,
il vit l'Unité de toute chose
apparaissant
sous mille et une formes...

Dans un grand éclat de rire,
il comprit qu'il n'avait jamais rien compris...
Dans un sourire réjoui,
il comprit qu'il ne comprendrait jamais...
Dans un demi-sourire,
il entra dans l'innocence retrouvée
de celui qui goûte le "je ne sais pas"...

Il choisit alors de revenir
parmi celles et ceux qui,
comme il l'avait fait si longtemps,
cherchaient la lumière,
comme si elle était loin d'eux...

Il leur chanta
la berceuse tendre
que fredonne le Père
pour son Enfant....
Il leur dit
les mots doux
qui caressent le coeur
de celui qui a oublié de s'aimer...
Il leur partagea
le secret du rire
en lequel "toi" et "moi"
communient au coeur de la joie...

Il devint
ce pour quoi
il avait été créé :
un Enfant Unique
de la Vie,
partageant son précieux
à tous les Enfant-Moi
ignorant encore
comment vivre
leur "uniquité"...