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Que diriez-vous de vous identifier sans plus attendre à la conscience ?
Bien sûr, de nos jours, dire « tout est conscience » pourrait presque sembler un cliché.
Mais si vous pouviez dire que c’est vrai ?
Et bien vous découvririez que l’expérience confirme votre position.
Au début de la recherche, ce n’est certainement pas le cas.
L’expérience semble être quelque chose de parfaitement dualiste.
On nous apprend très tôt dans la vie que l’expérience a un observateur intérieur personnel qui entre en contact avec les objets extérieurs au moyen des sens et communique au moyen du langage avec d’autres observateurs intérieurs.
On nous dit qu’il y a une barrière infranchissable entre dedans et dehors.
De nombreuses années d’un tel conditionnement culturel rendent ce modèle « observateur intérieur » si convaincant qu’on le remet rarement en question. Cette matière de ressentir correspond à une identification au corps.
Vous avez l’impression d’être l’observateur contemplant un monde extérieur.
Vous êtes intimement lié à un objet physique (à savoir le corps), si bien que le monde vous apparaît tout naturellement comme une vaste collection d’objets physiques.
Mais si vous vous identifiez à la conscience, le monde apparaîtra sous l’aspect de la conscience elle-même. L’expérience ne sera plus ressentie comme quelque chose de dualiste. Elle ne donnera plus l’impression d’être l’expérience de quelque ni d’être centralisée quelque part.
Utilisé par les enseignants de la voie directe, le mot « expérience » est synonyme de conscience pure.
Habituellement, l’expérience semble dualiste, divisée entre celui qui fait l’expérience (le sujet) et cela dont on fait l’expérience (l’objet). Cette dualité sujet/objet est sans doute la plus fondamentale de toutes. Les deux côtés sont en relation.
La manière dont vous vous voyez influence la manière dont vous voyez l’objet de votre expérience. Ce que vous êtes détermine ce que vous voyez et inversement.
Cependant, il n’y a pas toujours ce dualisme de l’expérience.
Il y a souvent des moments où l’on ne ressent nullement cette distinction sujet/objet, par exemple quand on est absorbé par un beau coucher de soleil ou un film passionnant, ou bien quand on dort profondément. Dans ces moments là, on est identifié au coucher de soleil ou au film, ce qui revient à dire que l’on est identifié à la conscience pure.
Tout au long de la journée, tout au long de la vie, vous êtes identifié à différentes choses. Cette identification n’est pas nécessairement avec quelque chose que vous faites, ni le résultat d’une décision ou d’un engagement.
L’identification caractérise la relation entre vous-même et ce dont vous faites l’expérience.
Quand vous êtes identifié au corps, vous percevez des corps.
C’est quand il semble que votre « je » est le corps lui-même, ou se trouve dans le corps physique.
Le monde que vous percevez est fait d’autres corps physiques.
Quand vous êtes identifié au mental, vous percevez des mentaux.
C’est quand il semble que votre « je » est le mental où se trouve dans le mental. Le monde que vous percevez est fait d’autres mentaux et d’autres énergies. Quand vous repensez à ces moments d’éternité et dites qu’en « réalité » c’était une anomalie psychologique, alors vous êtes identifié au mental.
Quand vous êtes identifié à la conscience pure, celle-ci est ce que vous percevez.
C’est lorsque (a) les objets que vous percevez ne semblent pas être des corps, des mentaux, des particules, des relations ou une entité quelconque, mais simplement des apparitions dans la conscience. Ils ne se réfèrent pas à quoi que ce soit d’extérieur – ni d’ailleurs d’intérieur – à l’expérience. C’est le témoin supérieur. Ou (b) quand vous ne percevez aucun objet, que rien n’apparaît ; la conscience émet sa propre lumière. C’est quand le témoin s’est dissout ou effondré dans la conscience pure.
Petit tour rapide de la question
Que diriez-vous de vous identifier sans plus attendre à la conscience ?
Bien sûr, de nos jours, dire « tout est conscience » pourrait presque sembler un cliché.
Mais si vous pouviez dire que c’est vrai ?
Et bien vous découvririez que l’expérience confirme votre position.
Au début de la recherche, ce n’est certainement pas le cas.
L’expérience semble être quelque chose de parfaitement dualiste.
On nous apprend très tôt dans la vie que l’expérience a un observateur intérieur personnel qui entre en contact avec les objets extérieurs au moyen des sens et communique au moyen du langage avec d’autres observateurs intérieurs.
On nous dit qu’il y a une barrière infranchissable entre dedans et dehors.
De nombreuses années d’un tel conditionnement culturel rendent ce modèle « observateur intérieur » si convaincant qu’on le remet rarement en question. Cette matière de ressentir correspond à une identification au corps.
Vous avez l’impression d’être l’observateur contemplant un monde extérieur.
Vous êtes intimement lié à un objet physique (à savoir le corps), si bien que le monde vous apparaît tout naturellement comme une vaste collection d’objets physiques.
Mais si vous vous identifiez à la conscience, le monde apparaîtra sous l’aspect de la conscience elle-même. L’expérience ne sera plus ressentie comme quelque chose de dualiste. Elle ne donnera plus l’impression d’être l’expérience de quelque ni d’être centralisée quelque part.
Utilisé par les enseignants de la voie directe, le mot « expérience » est synonyme de conscience pure.
Votre identification détermine votre expérience
Habituellement, l’expérience semble dualiste, divisée entre celui qui fait l’expérience (le sujet) et cela dont on fait l’expérience (l’objet). Cette dualité sujet/objet est sans doute la plus fondamentale de toutes. Les deux côtés sont en relation.
La manière dont vous vous voyez influence la manière dont vous voyez l’objet de votre expérience. Ce que vous êtes détermine ce que vous voyez et inversement.
Cependant, il n’y a pas toujours ce dualisme de l’expérience.
Il y a souvent des moments où l’on ne ressent nullement cette distinction sujet/objet, par exemple quand on est absorbé par un beau coucher de soleil ou un film passionnant, ou bien quand on dort profondément. Dans ces moments là, on est identifié au coucher de soleil ou au film, ce qui revient à dire que l’on est identifié à la conscience pure.
Tout au long de la journée, tout au long de la vie, vous êtes identifié à différentes choses. Cette identification n’est pas nécessairement avec quelque chose que vous faites, ni le résultat d’une décision ou d’un engagement.
L’identification caractérise la relation entre vous-même et ce dont vous faites l’expérience.
Quand vous êtes identifié au corps, vous percevez des corps.
C’est quand il semble que votre « je » est le corps lui-même, ou se trouve dans le corps physique.
Le monde que vous percevez est fait d’autres corps physiques.
Quand vous êtes identifié au mental, vous percevez des mentaux.
C’est quand il semble que votre « je » est le mental où se trouve dans le mental. Le monde que vous percevez est fait d’autres mentaux et d’autres énergies. Quand vous repensez à ces moments d’éternité et dites qu’en « réalité » c’était une anomalie psychologique, alors vous êtes identifié au mental.
Quand vous êtes identifié à la conscience pure, celle-ci est ce que vous percevez.
C’est lorsque (a) les objets que vous percevez ne semblent pas être des corps, des mentaux, des particules, des relations ou une entité quelconque, mais simplement des apparitions dans la conscience. Ils ne se réfèrent pas à quoi que ce soit d’extérieur – ni d’ailleurs d’intérieur – à l’expérience. C’est le témoin supérieur. Ou (b) quand vous ne percevez aucun objet, que rien n’apparaît ; la conscience émet sa propre lumière. C’est quand le témoin s’est dissout ou effondré dans la conscience pure.