Extrait de « Le sens des choses » de Francis Lucille
Une fois que nous avons re-connu notre réalité profonde, un souvenir de cet éveil nous accompagne en permanence, de sorte que nous commençons à nous rendre compte des moments où l'ego s'interpose et que nous pouvons le dresser à se tenir de plus en plus à l'écart, ce qui nous permet d'être de plus en plus ouverts à ce que nous sommes.
Pouvez-vous commenter ce point ?
Pouvez-vous commenter ce point ?
Il n'est nul besoin de dresser l'ego ou de l'éliminer. Quand vous essayez de le dresser ou de l'éliminer, qui est l'auteur de cette tentative ?
L'ego s'élimine lui-même.
Comment cela serait-il possible ? Cette tentative au contraire le perpétue. L'ego n'est un obstacle que dans la mesure où nous lui prêtons attention. Au lieu d'aborder une recherche par le côté négatif, l'égo et son élimination, commencez par le côté positif. La re-connaissance dont vous parliez laisse en vous un souvenir de plénitude.
Ce souvenir se réfère à une expérience non mentale. Il ne vient pas de la mémoire qui ne peut enregistrer que des éléments objectifs. Si vous vous laissez guider par lui, si vous répondez par une adhésion de tout votre être à son appel, l'émotion sacrée qu'il suscite en vous vous mènera sans détours au seuil de votre présence intemporelle.
Vivez avec ce souvenir. Oubliez les circonstances objectives qui ont précédé ou suivi cette re-connaissance et gardez-en le souvenir ; aimez-le comme votre bien le plus précieux et rappelez-vous que la source dont il est l'émanation est toujours présente, ici et maintenant. C'est le seul endroit où le trouver, ici et maintenant ; pas dans la pensée ; avant la pensée ; avant d'y penser ; n'y pensez même pas...
Simplement laisser être ce qui est...
N'en parlez pas ; ne le formulez pas ; ne l'évaluez pas ; l'intervention de la pensée vous en éloigne. N'essayez même pas...
Vous faites encore trop d'efforts. Ils sont inutiles.
Abandonnez et soyez ce que vous êtes déjà, absolue tranquillité.
N'en parlez pas ; ne le formulez pas ; ne l'évaluez pas ; l'intervention de la pensée vous en éloigne. N'essayez même pas...
Vous faites encore trop d'efforts. Ils sont inutiles.
Abandonnez et soyez ce que vous êtes déjà, absolue tranquillité.