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dimanche 8 mai 2011

Le Chant du Réveil



Voyage au coeur de l'instant

14 et 15 mai 2011 à Vincennes

"Le Chant du Réveil"

"Ce que vous êtes voit ce qui est, et en fin de compte, se voit lui-même..."


"Dans la ville d'Ispahan, dans une petite maison basse de terre ensoleillée, à la façade ornée d'un cadran solaire à demi effacé, vivait un homme. Une nuit, il rêva d'une ville opulente, près d'un fleuve traversé par un pont. Vers ce pont il avança et soudain fit halte, émerveillé, au pied de la première borne. Là était, dans un grand coffre ouvert, un prodigieux trésor de pièces d’or et de pierres précieuses. Enterré sous un arbre, à l'autre bout du monde, dans cette cité magnifique. Tandis qu'il contemplait ce mirifique trésor, il entendit une voix qui disait "- Tu es ici dans la grande cité du Caire, en Egypte. Ces biens, ami, te sont promis". Il se mit aussitôt en route en quête de ce trésor merveilleux, bravant mille dangers, traversant moultes contrées, vivant péripétie sur péripétie. Enfin, après un long voyage, il arriva enfin dans la cité de son rêve, et trouva le pont, et la borne. Il courut vers elle, les mains déjà tendues à la fortune, mais presque aussitôt se prit la tête en gémissant. Là n’était qu’un mendiant, qui lui tendit la main en quête d’un croûton de pain. De trésor, pas la moindre trace. Alors notre coureur de songes, à bout de force et de ressources, désespéra. “A quoi bon vivre désormais, se dit-il. Plus rien de souhaitable ne peut m’advenir en ce monde.” Le visage baigné de larmes, il enjamba le parapet, décidé à se jeter dans le fleuve. Le mendiant le retint par le bout du pied, le ramena sur le pavé du pont, le prit aux épaules et lui dit :
- Pourquoi veux-tu mourir, pauvre fou, par un si beau printemps ?
L’autre en sanglotant lui raconta tout : son rêve, son espoir de trouver un trésor, son long voyage. Alors le mendiant se prit à rire à grands éclats, se frappa le front de la paume, et désignant alentour comme un bouffon faramineux :
- Voilà bien le plus parfait idiot de la terre dit-il. Quelle folie d’avoir entrepris un voyage aussi dangereux sur la foi d’un rêve ! Je me croyais d’esprit malingre, mais après toi, bonhomme, je me sens sage comme un sain derviche. Moi qui te parle, toutes les nuits, depuis des années, je rêve que je me trouve dans une ville inconnue. Son nom est, je crois Ispahan. Dans cette ville est une petite maison basse de terre ensoleillée, à la façade pauvrement ornée d’un cadran solaire à demi effacé. Devant cette maison est un champ de cailloux, au bout de ce champ une source et un figuier. Toutes les nuits, dans mon rêve, je creuse un trou profond au pied de ce figuier, et je découvre un coffre empli à ras bord de pièces d’or et de pierres précieuses. Ai-je jamais songé à courir vers ce mirage ?
Non. Je suis, moi, un homme raisonnable. Je suis resté à mendier tranquillement ma pitance sur ce pont fort passant. Songe, mensonge, dit le proverbe. Où Dieu t’as mis tu aurais dû demeurer. Va, médite et sois à l’avenir moins naïf, tu vivras mieux.
Le paysan, à la description faite, reconnut sa maison et son figuier. Le visage tout à coup illuminé, il embrassa le mendiant éberlué par cet accès subit d’enthousiasme et retourna à Ispahan, courant et gambadant comme un homme doué de joie inépuisable. Arrivé chez lui, il ne prit même pas le temps d’ouvrir sa porte. Il empoigna une pioche, creusa un grand trou au pied de son figuier, découvrit au fond de ce trou un immense trésor..."
(Conte Soufi)
Nous sommes comme ce rêveur qui cherche un trésor en une contrée lointaine, alors qu'il a toujours été là où il se trouvait... Cependant, même si nous "savons" cela, nous continuons à ne pas trouver ce trésor, soit parce que nous en avons une fausse idée, soit parce que nous faisons une confusion entre rêve et réalité, rêveur et rêvé... Et même lorsque nous avons réalisé ce qu'est et où se trouve le "trésor", il nous semble encore qu'il nous échappe parfois...Le trésor dont il est ici question est la réalisation que nous ne sommes pas ce que nous croyons être : la Conscience joue à s'oublier en un "moi" dans lequel elle s'amuse à s'identifier... puis, à un moment donné, elle se dévoile à elle-même...
 Si cette phrase nous interpelle, si ce thème nous intéresse, c'est que la Conscience, en nous, a commencé son chemin du retour vers la révélation d'elle-même. Les étapes de ce chemin du retour sont décrites dans les images colorées du Tarot...
                 

Le livre d'images du Tarot est un de mes compagnons de route depuis une vingtaine d'années : j'aime voir chacun de ses arcanes comme l’illustration précise d'un mouvement de conscience particulier permettant de se "réveiller" de l’identification erronée à nos sensations, émotions et pensées...
Le Mat et les arcanes XV à XXI nous invitent tout particulièrement au retournement de notre attention en vue de vivre l’expérience directe de notre nature véritable.
Au fil des arcanes, seront partagés les "moyens précieux" permettant d'exercer les deux grandes capacités de la conscience, l'attention et l'ouverture, l'intention du stage étant de partager les "moyens habiles" permettant de nous réveiller de l'illusion de l'identification au corps-mental.

Programme des pratiques de ce week-end :
 
- les 7 clefs sonores (kototama, "mots-âmes") des 7 arcanes XV à XXI,
permettant de favoriser l'expérience directe de notre nature véritable.
 
- sera également transmis et pratiqué l'ordre des "rythmes-pères"
permettant d'altérer le conditionnement mental habituel, pour perce-voir la réalité de Ce Qui Est.
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Stage ouvert à tous, sans aucun pré-requis :

il reste encore des places !

Télécharger le bulletin d'inscription :
 

ou
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Stage animé par Isabelle Padovani


Ce stage aura lieu au Centre Arkanciel, 17 avenue de Paris, à Vincennes.

Le montant des frais de participation est de 190 € pour le week-end.

Horaires :
   de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 le samedi
                        de
09h30 à 12h30 et de 14h00 à 17h30 le dimanche
Pour tous renseignements complémentaires :
06 86 59 57 16