Extrait de « Humour Zen »
d'Henri Brunel
d'Henri Brunel
Par une terrible nuit d'hiver, le moine zen Tan-Hsia trouva refuge dans un temple qui paraissait abandonné. Il alluma un feu, déplia son futon et s'endormit.
Vers le matin, le bois manquant, il prit sur l'autel une statue de Bouddha en bois et la jeta dans les flammes.
Quand le gardien du temple arriva et constata les dégâts, il entra dans une violente colère :
«Je vais vous faire arrêter pour sacrilège ! » s'écria-t-il.
Tan-Hsia ne disait mot et fouillait dans les cendres.
« Que faites-vous ? demanda le gardien du temple.
- Je mets de côté les reliques sacrées du Bouddha...
Voyons, dit le gardien en haussant les épaules, comment pouvez-vous recueillir les "reliques sacrées" d'un Bouddha de bois, vous êtes stupide !
- Si les reliques ne sont pas sacrées, alors le Bouddha ne l'était pas non plus», fit Tan-Hsia, et, se redressant, il saisit sur l’autel un deuxième Bouddha de bois qu'il lança joyeusement dans le foyer.
Vers le matin, le bois manquant, il prit sur l'autel une statue de Bouddha en bois et la jeta dans les flammes.
Quand le gardien du temple arriva et constata les dégâts, il entra dans une violente colère :
«Je vais vous faire arrêter pour sacrilège ! » s'écria-t-il.
Tan-Hsia ne disait mot et fouillait dans les cendres.
« Que faites-vous ? demanda le gardien du temple.
- Je mets de côté les reliques sacrées du Bouddha...
Voyons, dit le gardien en haussant les épaules, comment pouvez-vous recueillir les "reliques sacrées" d'un Bouddha de bois, vous êtes stupide !
- Si les reliques ne sont pas sacrées, alors le Bouddha ne l'était pas non plus», fit Tan-Hsia, et, se redressant, il saisit sur l’autel un deuxième Bouddha de bois qu'il lança joyeusement dans le foyer.