Je me réveille : le corps est encore ensommeillé, un peu engourdi... une douleur sourde pulse lentement, doucement, dans mon ventre... puis disparaît... Des pensées émergent : le stage d'aujourd'hui, mon voyage de la semaine prochaine, ma prochaine vidéo... Une petite joie éclôt, comme une primevère surprise par l'arrivée d'un printemps précoce...
Avec douceur, émerge une perception globale de cet instant : TOUT est là, juste là, s'exprimant à travers ces ressentis du matin...
Se déploie la réalisation que ce qui est là, dans l'apparente banalité de cet instant, est l'ultime présent de la Vie s'offrant à elle-même...
J'entends : "c'est là pour toi, juste pour toi"...
Je réalise soudain : ces sensations, ces émotions, ces pensées, tout ce que je perçois en cet instant sont "mon Tout", l'offrande aimante de la Vie pour elle-même, en tant que moi.
Comme un enfant émerveillé devant le sapin de Noël, je découvre un à un mes cadeaux du moment : la tiédeur du lit, le poids de mon corps engourdi, la pulsation dans mon ventre, les teintes orangées de la literie, la poutre massive qui soutient le toit, la pensée "j'aime bien ce gîte, c'est chaleureux"...
M'est soudain dévoilé que ces petits riens matinaux sont ce qui m'est proposé, maintenant, pour goûter la plénitude : rien de spécial, rien d'extraordinaire... pourtant un univers tout entier se déploie là, m'embrassant, m'englobant, me berçant avec tendresse, m'invitant à accueillir ce qui est là, dans sa sublime petitesse, dans son innocente pureté...
A chaque moment, je peux manquer le rendez-vous avec la complétude, en cherchant autre chose que ce qui m'est donné... ou goûter à 100% ce qui est là, juste pour moi, mon TOUT du moment...
19 h : changement de décor... Après une journée de stage, assise, mon dos me fait savoir avec force son mécontentement... une douleur cuisante me ceinture les reins, grandissant de seconde en seconde...
Une pensée me traverse : "Et oui, c'est facile de tout voir comme un cadeau quand ce qui se présente est plutôt agréable... Mais là, fais voir un peu comment tu accueilles la 'plénitude de cet instant', quand le 'cadeau' est cette douleur épouvantable..."
...
Doucement, je perçois le sourire aimant de la Vie en moi, m'invitant à accueillir avec tendresse l'aspect de l'Enfant-Moi qui dit "non" à la douleur, puis celui qui doute que ce qui est, en cet instant, soit un cadeau... enfin, l'invitation à accueillir la douleur elle-même, à lui offrir l'espace d'être, plutôt que de chercher à la réprimer...
Peu à peu, quelque chose se détend... la douleur est toujours là, mais, ne cherchant plus à la repousser, j'habite désormais l'espace qui l'accueille avec tendresse... En cet espace, douceur, chaleur, délicatesse... la douleur, perçue à travers cet "airbag" d'amour, en devient presque douce...
Mon attention se tourne vers le Souffle qui m'anime : inspir, expir, la Vie se respire en moi...
De ce souffle naît la berceuse qui apaise les blessures de l'Enfant-Moi, le chant qui unit la voix de tous les Filles et Fils du Père-Mère, la célébration de la Vie se goûtant en tant que "moi"...
Là se rejoignent plaisir et douleur, joie et tristesse, espoir et désespoir, permettant à la fleur de Vie d'éclore, la fragrance unique de chacun de ses pétales se mêlant pour composer le parfum de l'Unité...
Avec douceur, émerge une perception globale de cet instant : TOUT est là, juste là, s'exprimant à travers ces ressentis du matin...
Se déploie la réalisation que ce qui est là, dans l'apparente banalité de cet instant, est l'ultime présent de la Vie s'offrant à elle-même...
J'entends : "c'est là pour toi, juste pour toi"...
Je réalise soudain : ces sensations, ces émotions, ces pensées, tout ce que je perçois en cet instant sont "mon Tout", l'offrande aimante de la Vie pour elle-même, en tant que moi.
Comme un enfant émerveillé devant le sapin de Noël, je découvre un à un mes cadeaux du moment : la tiédeur du lit, le poids de mon corps engourdi, la pulsation dans mon ventre, les teintes orangées de la literie, la poutre massive qui soutient le toit, la pensée "j'aime bien ce gîte, c'est chaleureux"...
M'est soudain dévoilé que ces petits riens matinaux sont ce qui m'est proposé, maintenant, pour goûter la plénitude : rien de spécial, rien d'extraordinaire... pourtant un univers tout entier se déploie là, m'embrassant, m'englobant, me berçant avec tendresse, m'invitant à accueillir ce qui est là, dans sa sublime petitesse, dans son innocente pureté...
A chaque moment, je peux manquer le rendez-vous avec la complétude, en cherchant autre chose que ce qui m'est donné... ou goûter à 100% ce qui est là, juste pour moi, mon TOUT du moment...
19 h : changement de décor... Après une journée de stage, assise, mon dos me fait savoir avec force son mécontentement... une douleur cuisante me ceinture les reins, grandissant de seconde en seconde...
Une pensée me traverse : "Et oui, c'est facile de tout voir comme un cadeau quand ce qui se présente est plutôt agréable... Mais là, fais voir un peu comment tu accueilles la 'plénitude de cet instant', quand le 'cadeau' est cette douleur épouvantable..."
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Doucement, je perçois le sourire aimant de la Vie en moi, m'invitant à accueillir avec tendresse l'aspect de l'Enfant-Moi qui dit "non" à la douleur, puis celui qui doute que ce qui est, en cet instant, soit un cadeau... enfin, l'invitation à accueillir la douleur elle-même, à lui offrir l'espace d'être, plutôt que de chercher à la réprimer...
Peu à peu, quelque chose se détend... la douleur est toujours là, mais, ne cherchant plus à la repousser, j'habite désormais l'espace qui l'accueille avec tendresse... En cet espace, douceur, chaleur, délicatesse... la douleur, perçue à travers cet "airbag" d'amour, en devient presque douce...
Mon attention se tourne vers le Souffle qui m'anime : inspir, expir, la Vie se respire en moi...
De ce souffle naît la berceuse qui apaise les blessures de l'Enfant-Moi, le chant qui unit la voix de tous les Filles et Fils du Père-Mère, la célébration de la Vie se goûtant en tant que "moi"...
Là se rejoignent plaisir et douleur, joie et tristesse, espoir et désespoir, permettant à la fleur de Vie d'éclore, la fragrance unique de chacun de ses pétales se mêlant pour composer le parfum de l'Unité...
