Le chercheur n’a pas lancé le mouvement de la roue ens laquelle, tel un hamster, il tourne frénétiquement : il n’est donc pas en son pouvoir de décider de son arrêt…
Alors, que faire, une fois qu’il a compris que sa quête même alimente le mouvement sans fin de cette roue ?
Ecouter les voix non-duelles de bonne intention qui lui disent que « le chercheur est le cherché », qu’il peut s’arrêter de courir, puisque « tout est déjà là » et qu’il n’y a donc « rien à faire » ?
Il essaie, vaillamment… mais ne peut s’empêcher de continuer à percevoir une non-complétude et une envie de faire quelque chose… sauf qu’en plus, à présent, il se juge de ressentir cela, vu qu’il a entendu que « le chercheur est le principal obstacle à l’arrêt de la Quête » : « ben j’me mets où alors ? Pis j’fais quoi, alors ?», demande-t-il , tout perturbé…
Asséner des vérités s’appliquant au plan de l’absolu au chercheur dont la roue n’a pas été arrêté dans le plan relatif n’est pas l’expression de la compassion tendre de la Vie envers elle-m’aime…
Mais s’il tend l’oreille, le chercheur pourra entendre, émanant du cœur du silence souriant qui embrasse tout ce qui est, la voix aimante de la Vie lui disant :
« En toi je joue à m’oublier… depuis l’espace de l’immuabilité, je joue à courir, pour me goûter en tant que mouvement… depuis l’espace de la tranquillité, je joue à l’agitation, pour me goûter en tant qu’intensité… depuis l’espace de la complétude, je joue au manque, pour me goûter en tant qu’aspiration… Je Suis tout ce qui Est… la Quête, la fin de la Quête, le Chercheur, le Cherché, la Roue et son Axe, l’espace en lequel tout cela apparaît et disparaît… Je sais la séparation, l’incomplétude que tu expérimentes… je l’ai créée ! Si tu entends ma voix en cet instant, dans le secret de ton cœur ou par la voix d’un compagnon de route, c’est que j’aspire à présent à me manifester en toi en tant que complétude, sérénité, joie pure… C’est moi qui initie ton élan à me retrouver, c’est moi qui crée le Chercheur… et à un moment donné, c’est encore moi qui crée son aspiration à disparaître… Comprenant tout cela, demeure pour toi la question du « comment ? »…
La réponse est simple… la voici : je joue à me cacher en toi par le voile du mental… je joue à me retrouver en toi par le dévoilement du cœur… Remplace chacun de tes « pourquoi ? » par un « pour qui ? » et au cœur de chaque réponse, tu découvriras que tout ce qui advient est là pour toi, juste pour toi, sans nul autre projet que tu l’expérimentes, que je le goûte en tant que toi… Connais la merveille unique que tu es pour moi : en des milliards d’années d’évolution, en la multitude des manifestations de ma source, tu es le seul à goûter cet instant, créé pour toi, juste pour toi… là, tu as le choix entre l’instant présent ou l’instant pensant… par l’un je joue à me goûter en tant que tout ce qui est, par l’autre je joue à me goûter en tant qu’être séparé. Viens mon Bien-Aimé, laisse-toi aller dans les bras de la simplicité de cet instant en lequel rien ne manque, sauf ta présence pour le goûter »…
Alors, l’enfant-Moi s’abandonne dans les bras du Père-Mère…
Alors, il permet à la Vie de s’aimer en lui…
Alors il goûte le sel de ses larmes et y découvre, émerveillé,
le goût de l’océan infini en lequel il aspirait à s’immerger…
Alors, que faire, une fois qu’il a compris que sa quête même alimente le mouvement sans fin de cette roue ?
Ecouter les voix non-duelles de bonne intention qui lui disent que « le chercheur est le cherché », qu’il peut s’arrêter de courir, puisque « tout est déjà là » et qu’il n’y a donc « rien à faire » ?
Il essaie, vaillamment… mais ne peut s’empêcher de continuer à percevoir une non-complétude et une envie de faire quelque chose… sauf qu’en plus, à présent, il se juge de ressentir cela, vu qu’il a entendu que « le chercheur est le principal obstacle à l’arrêt de la Quête » : « ben j’me mets où alors ? Pis j’fais quoi, alors ?», demande-t-il , tout perturbé…
Asséner des vérités s’appliquant au plan de l’absolu au chercheur dont la roue n’a pas été arrêté dans le plan relatif n’est pas l’expression de la compassion tendre de la Vie envers elle-m’aime…
Mais s’il tend l’oreille, le chercheur pourra entendre, émanant du cœur du silence souriant qui embrasse tout ce qui est, la voix aimante de la Vie lui disant :
« En toi je joue à m’oublier… depuis l’espace de l’immuabilité, je joue à courir, pour me goûter en tant que mouvement… depuis l’espace de la tranquillité, je joue à l’agitation, pour me goûter en tant qu’intensité… depuis l’espace de la complétude, je joue au manque, pour me goûter en tant qu’aspiration… Je Suis tout ce qui Est… la Quête, la fin de la Quête, le Chercheur, le Cherché, la Roue et son Axe, l’espace en lequel tout cela apparaît et disparaît… Je sais la séparation, l’incomplétude que tu expérimentes… je l’ai créée ! Si tu entends ma voix en cet instant, dans le secret de ton cœur ou par la voix d’un compagnon de route, c’est que j’aspire à présent à me manifester en toi en tant que complétude, sérénité, joie pure… C’est moi qui initie ton élan à me retrouver, c’est moi qui crée le Chercheur… et à un moment donné, c’est encore moi qui crée son aspiration à disparaître… Comprenant tout cela, demeure pour toi la question du « comment ? »…
La réponse est simple… la voici : je joue à me cacher en toi par le voile du mental… je joue à me retrouver en toi par le dévoilement du cœur… Remplace chacun de tes « pourquoi ? » par un « pour qui ? » et au cœur de chaque réponse, tu découvriras que tout ce qui advient est là pour toi, juste pour toi, sans nul autre projet que tu l’expérimentes, que je le goûte en tant que toi… Connais la merveille unique que tu es pour moi : en des milliards d’années d’évolution, en la multitude des manifestations de ma source, tu es le seul à goûter cet instant, créé pour toi, juste pour toi… là, tu as le choix entre l’instant présent ou l’instant pensant… par l’un je joue à me goûter en tant que tout ce qui est, par l’autre je joue à me goûter en tant qu’être séparé. Viens mon Bien-Aimé, laisse-toi aller dans les bras de la simplicité de cet instant en lequel rien ne manque, sauf ta présence pour le goûter »…
Alors, l’enfant-Moi s’abandonne dans les bras du Père-Mère…
Alors, il permet à la Vie de s’aimer en lui…
Alors il goûte le sel de ses larmes et y découvre, émerveillé,
le goût de l’océan infini en lequel il aspirait à s’immerger…