Article paru dans le n°222 de la revue Recto-Verseau
Pourquoi pardonner ?
Ne pas pardonner consiste à vivre dans les remords, les inquiétudes, le besoin de se venger. Cela affaiblit nos défenses immunitaires et nous isole socialement, spirituellement et universellement. Un humain qui a retrouvé le chemin de son cœur ne se sent plus coupable. Il n’ étudie pas son ombre pour s’aimer. Il aime ce qui est, lui inclus dans le spectacle du monde apparaissant. « Il aime à en perdre la réaction ». Il agit dans le quotidien par trop plein d’amour. Il pratique le « lâcher prise » par l’amour naissant du miracle de l’enfance. Son intelligence est établie dans la vision universelle de la vie, il est le héros de sa propre aventure terrestre. Créativité, intrépidité, curiosité, joie affectueuse et puissance de la vérité jalonnent l’esprit de sa découverte. Où qu’il aille, quoi qu’il fasse, il participe pleinement à sa vie « pollénisant » et enrichissant le sentiment d’exister.
Pouvons-nous pardonner, est-ce à la portée de tout le monde ?
Notre responsabilité est d’être « clairvoyant » sur ce qui se passe dans notre monde intérieur. Notre capacité à faire la paix dépend du degré de conscience à reconnaître notre système de fortification intérieure. Beaucoup de personnes vivent dans une intelligence relationnelle faite de scenarii et de petits calculs mesquins qui visent à l’inaction ou à l’activisme, histoire de remplir les manques à Etre. L‘intelligence du pardon n’est pas ce que l’on croit ; généralement elle est associée au raisonnement et aux lois sociales ou religieuses…. mais pardonner est une expérience, elle n’est pas un espoir ou une croyance. Pardonner par le trop plein d’amour, c’est apprendre à tisser le lien avec l’intelligence universelle qui nous constitue, avant la pensée mentale qui gère le quotidien et cherche dans l’immédiat la solution à ses insécurités. L’intelligence du pardon s’apprend, elle est disponible pour tous, elle est dans le monde qui se fabrique devant nos yeux immédiatement comme résultat de notre passé dans un avenir non écrit.
Pardonner est un acte que l’on réalise pour soi ou pour l’autre ?
Vivre dans la rancœur est un poison pour l’âme. Nous sommes fondamentalement « faits » pour vivre en paix dans le partage et l’harmonie. Pardonner c’est pour soi, pour l’autre, pour nourrir le principe du lien qui anime l’espace entre deux êtres. Renforcer ce lien c’est vivre l’extraordinaire aventure d’exister ensemble. Apprendre la valeur d’être le tout ensemble donne le lien d’être l’ADN universelle, infinie et illimitée, voyageant les yeux écarquillés dans les beautés resplendissantes de l’univers des différents « moi ».
Le pardon est un geste indispensable pour notre paix intérieure et la paix dans le monde ?
La seule paix sur laquelle nous pouvons avoir une influence réelle immédiate, est la nôtre, celle que nous sommes capables de générer à l’intérieur de notre propre esprit. Penser que nous pouvons, en tant qu’individu, changer le monde extérieur sans nous clarifier intérieurement, est un « doux leurre » et gérer la paix en dehors de nous, alors qu’à l’intérieur c’est la tempête, une utopie romantique. Cela ne nous laissera qu’un sentiment de culpabilité et d’impuissance de ne pouvoir rien faire dans la REALITE. La Paix ce n’est pas un état, un objet à découvrir, c’est une intention du cœur à se réconcilier. C’est une intention active, joyeuse, gaie, simplifiante. Cela se trouve dans l’intervalle entre moi et le monde, dans l’instant présent.
Ne pas pardonner consiste à vivre dans les remords, les inquiétudes, le besoin de se venger. Cela affaiblit nos défenses immunitaires et nous isole socialement, spirituellement et universellement. Un humain qui a retrouvé le chemin de son cœur ne se sent plus coupable. Il n’ étudie pas son ombre pour s’aimer. Il aime ce qui est, lui inclus dans le spectacle du monde apparaissant. « Il aime à en perdre la réaction ». Il agit dans le quotidien par trop plein d’amour. Il pratique le « lâcher prise » par l’amour naissant du miracle de l’enfance. Son intelligence est établie dans la vision universelle de la vie, il est le héros de sa propre aventure terrestre. Créativité, intrépidité, curiosité, joie affectueuse et puissance de la vérité jalonnent l’esprit de sa découverte. Où qu’il aille, quoi qu’il fasse, il participe pleinement à sa vie « pollénisant » et enrichissant le sentiment d’exister.
Pouvons-nous pardonner, est-ce à la portée de tout le monde ?
Notre responsabilité est d’être « clairvoyant » sur ce qui se passe dans notre monde intérieur. Notre capacité à faire la paix dépend du degré de conscience à reconnaître notre système de fortification intérieure. Beaucoup de personnes vivent dans une intelligence relationnelle faite de scenarii et de petits calculs mesquins qui visent à l’inaction ou à l’activisme, histoire de remplir les manques à Etre. L‘intelligence du pardon n’est pas ce que l’on croit ; généralement elle est associée au raisonnement et aux lois sociales ou religieuses…. mais pardonner est une expérience, elle n’est pas un espoir ou une croyance. Pardonner par le trop plein d’amour, c’est apprendre à tisser le lien avec l’intelligence universelle qui nous constitue, avant la pensée mentale qui gère le quotidien et cherche dans l’immédiat la solution à ses insécurités. L’intelligence du pardon s’apprend, elle est disponible pour tous, elle est dans le monde qui se fabrique devant nos yeux immédiatement comme résultat de notre passé dans un avenir non écrit.
Pardonner consiste-t-il finalement à tout accepter ?
Pardonner n’est jamais une démission ou une concession face aux événements et aux personnes. Pardonner c’est dépasser la réaction en étant parfaitement lucide des qualités et des défauts des autres, cela signifie que l’on a tout accepté et reconnu en soi.
Une nouvelle qualité d’intelligence relationnelle se découvre alors dans des rapports plus vrais avec les autres ; l’on devient capable de sortir des autoroutes neuronales du déjà vu et entendu pour apporter une réponse nouvelle dans la lucidité et la tolérance. Se mettre à la bonne distance, comprendre les autres sans nourrir la différence, c’est accepter les processus pédagogiques qui leur appartiennent sans le déni de soi.Pardonner est un acte que l’on réalise pour soi ou pour l’autre ?
Vivre dans la rancœur est un poison pour l’âme. Nous sommes fondamentalement « faits » pour vivre en paix dans le partage et l’harmonie. Pardonner c’est pour soi, pour l’autre, pour nourrir le principe du lien qui anime l’espace entre deux êtres. Renforcer ce lien c’est vivre l’extraordinaire aventure d’exister ensemble. Apprendre la valeur d’être le tout ensemble donne le lien d’être l’ADN universelle, infinie et illimitée, voyageant les yeux écarquillés dans les beautés resplendissantes de l’univers des différents « moi ».
Le pardon est un geste indispensable pour notre paix intérieure et la paix dans le monde ?
La seule paix sur laquelle nous pouvons avoir une influence réelle immédiate, est la nôtre, celle que nous sommes capables de générer à l’intérieur de notre propre esprit. Penser que nous pouvons, en tant qu’individu, changer le monde extérieur sans nous clarifier intérieurement, est un « doux leurre » et gérer la paix en dehors de nous, alors qu’à l’intérieur c’est la tempête, une utopie romantique. Cela ne nous laissera qu’un sentiment de culpabilité et d’impuissance de ne pouvoir rien faire dans la REALITE. La Paix ce n’est pas un état, un objet à découvrir, c’est une intention du cœur à se réconcilier. C’est une intention active, joyeuse, gaie, simplifiante. Cela se trouve dans l’intervalle entre moi et le monde, dans l’instant présent.
Pouvons-nous entendre que nous sommes tous «un» et que le pardon est synonyme de paix dans le langage de l’âme ?