Je suis, nous sommes, personnellement impersonnels
en tout lieu et tout temps en même temps
par David Ciussi
en tout lieu et tout temps en même temps
par David Ciussi
Article paru dans le n°101 de la revue 3eme Millénaire
L'humain qui oriente son intelligence vers son identité originelle explore le parfum de toutes les beautés, sa personnalité est généreuse, ludique et inventive.
Il aime à en perdre la réaction.
Sa présence dans le monde n’alourdit pas le papillon dans son envol, il est plus que le papillon, il est l’esprit du vol. Sa vie explore le glorieux quotidien dans le temps du commencement où tout est visible et invisible en même temps…
Chaque enfant porte en lui l’enchantement et la joie illimitée du miracle d’exister, car la vie, sa vie, ensemence le voyage dans lequel tout est possible. Il est l’expression libre de toutes les potentialités qui créent le monde dans chaque instant. Cet humain est le spectateur ému, admiratif et unifié du monde qui s’invente sous ses yeux. Il en est le spectateur, la scène et le spectacle. Il ne se sent pas séparé de ce principe créateur. Pollénisations douces et semences fécondes le nourrissent du nectar de tous les fruits, il est le fruit de l’univers et de la vie qui passe de vie en vie : « j’existe » est son nom…
Pour chacun d’entre vous, votre prénom est le mot de passe qui vous permet d’explorer l’espace-temps de votre aventure terrestre et bénie. Des milliers d’étoiles, de super nova, de galaxies vous ont patiemment accouché pour que vous existiez dans cet instant terrestre et bien personnel… En êtes-vous ému ? L’avez-vous oublié ? Ou êtes-vous en sommeil comme un réveil possible…
Question : Alors que se passe-t-il quand on l’a oublié !?
Eh bien, on se préoccupe des obstacles sans s’apprécier soi-même les franchissant !
L’humain identifié à son personnage est hypnotisé par ses difficultés et ses fautes… Il souffre dans ses sentiments, craint ses pensées et doute de ses actions. Il nourrit la peur de l’inconnu, du vide et des autres. Son amour pour la vie se réduit à posséder, dominer et contrôler. Sa capacité à vivre l’instant présent est voilée par ses projections, ses croyances aux nombreux au delà. La compréhension de son existence se fait par la mémoire, l’analyse et la gestion du quotidien. Son intelligence est peu orientée vers l’esprit de la découverte alors qu’elle était si vivante pendant son enfance. Il n’est plus le héros de sa propre vie. Il est devenu sérieux, responsable-coupable et se sent souvent en échec. Les lois religieuses, morales et sociales l’obligent à se soumettre à une conscience collective désorientée. L’école de la « re-connaissance » de la conscience est peu développée. L’éducation de son origine intemporelle et illimitée n’est pas favorisée.
Comme vous le constatez le paradis est en chantier… (rires)
Etudier l’ombre projetée par le personnage sur un mur comme connaissance de soi-même renforce le décalage, retarde la saisie jaillissante de son intériorité.
Question : êtes-vous tombé dans « la potion magique d’Astérix » ou étiez-vous avant identifié au personnage ?
Je suis toujours identifié à la trace-héritage de mon ancien personnage mais, en même temps, je goûte à ce nectar intemporel à volonté (vous connaissez ma réputation de gourmand… (rires) ) Je vous remercie d’orienter notre discussion dans cette direction cela va me permettre de vous apporter des précisions « humaines ».
Je n’ai pas de critiques, d’évaluations ou de regrets d’avoir été ce personnage « chercheur » et c’est avec humilité et tendresse que je repense à lui, qui, avec ses capacités et son intelligence du moment, essayait avec courage et témérité de vivre en conscience dans les épreuves du quotidien.
Cette synthèse entre les chemins illusoires et réels m’a permis de connaître et de structurer des modèles pédagogiques de la conscience à la fois, humanistes, pratiques et applicables dans le quotidien des relations humaines, car n’est-ce pas là l’essentiel…
Ces apprentissages sont respectueux mais exigeants car l’identification mécanique à « l’image –moi ombre » est aussitôt vue… le cordon ombilical avec cette image-moi est coupé, une nouvelle exploration vers le sujet originel est possible hors des limites autocloses ou labyrinthiques de la pensée mentale. Alors une nouvelle personnalité plus impersonnelle ou universelle peut s’exprimer dans ce temps présent.
Question : Quelle est la différence entre utiliser ses habitudes-mémoire et s’inscrire dans la personnalité de l’instant présent ?
Nous fonctionnons tous avec des appris ou des mécanismes de survie.
Nos autoroutes neuronales se potientialisent mais aussi nous donnent des habitudes-mémoire au fur et à mesure que nous grandissons. Dans la voie spirituelle, un nouveau lien avec ce qui est universel est à découvrir afin de trouver le « rajeunissement », de notre personnalité prisonnière de ses mécanicités. Cette nouvelle personne s’ouvre à une identité singulière conciliante avec de moins en moins de réactions égocentrées.
Elle sait « aimer à en perdre la réaction ». Cette base spirituelle est un fondement à toute nouvelle orientation de notre intelligence englobant l’acceptation du quotidien. C’est l’exploration apaisée, lucide, des dérivations de l’image-moi et de la connaissance précise des mécanicités instinctives, émotionnelles et mentales. Cela se met en place en même temps que l’augmentation de notre potentialité spirituelle, créatrice, ludique, illimitée et infinie. Cette auto-connaissance de la « vieille branche laissant passer les bourgeons du printemps » nous permet de quitter plus simplement ces « vieilles images-moi » en toute sécurité.
Dans les bras affectueux d’expériences de conscience nouvelles, nous serons portés à découvrir de nouvelles autoroutes neuronales qui vont nous offrir une perspective relationnelle plus englobante comme un espoir immédiat d’une humanité nouvelle, nouvelle potentialité individuelle à ensemencer la paix. La voie globale est au milieu de ce qui est impersonnel et personnel et non l’un contre l’autre.
« Je suis - nous sommes » est notre identité universelle et originelle qui se déploie dans un espace-temps où tout est accepté et réinventé sans résignation ou indifférence.
La pédagogie issue des lois de la conscience surfe et unifie notre présence à cette créativité illimitée, joyeuse et infinie qui fabrique le monde sous nos yeux, nous inclus dans notre personnalité impersonnelle.
« Soudain, l'atmosphère de mon âme change, se dilate et fuse dans toutes les directions…comme montée sur une fusée accélérant infiniment… je traverse l'espace temps ! Puis, la fusée s’immobilise dans un vol englobant toutes les distances. . Je suis ici et partout simultanément, voyageur immobile sur la ligne de départ ayant fait le tour de l'univers infini… Etrange et merveilleux sentiment d’être simultanément présent, partout, sans avoir bougé ! Qui… suis-je… je suis une implosion et une explosion simultanée de mon identité, bien plus présent et réel que ce que je croyais être auparavant. Un silence harmonique et vibrant d’avant les langues humaines me parle "Je suis tout cela" lien et lieu de filiation, avant la matière et en même temps que le monde relatif, je suis aimé, tout est en moi… « Moi = vie = mort = espace-temps » tout est effacé ! Je suis le passé, le futur et le présent : conscience…intemporelle ! Ouah ! Je vois les processus pédagogiques… Quelle découverte ! … « Au centre des lois du monde relatif et humain sont les lois de l'amour et de la conscience... ». Inexplicablement, je… me… sens… profondément… calme… apaisé… serein… simple… centré… humble… modeste... Je suis bouleversé face à l’incroyable pédagogie que porte cet événement, et la vie continue silencieuse, illimitée, passant de vie en vie, de forme en forme… je suis le premier et le dernier souffle… simultanément, dans toutes les vies, et je me dis, « Je suis, nous sommes personnellement impersonnel en tout lieu et en tout temps en même temps infiniment ».
Il aime à en perdre la réaction.
Sa présence dans le monde n’alourdit pas le papillon dans son envol, il est plus que le papillon, il est l’esprit du vol. Sa vie explore le glorieux quotidien dans le temps du commencement où tout est visible et invisible en même temps…
Question : portons-nous tous en nous cet héritage ?
Chaque enfant porte en lui l’enchantement et la joie illimitée du miracle d’exister, car la vie, sa vie, ensemence le voyage dans lequel tout est possible. Il est l’expression libre de toutes les potentialités qui créent le monde dans chaque instant. Cet humain est le spectateur ému, admiratif et unifié du monde qui s’invente sous ses yeux. Il en est le spectateur, la scène et le spectacle. Il ne se sent pas séparé de ce principe créateur. Pollénisations douces et semences fécondes le nourrissent du nectar de tous les fruits, il est le fruit de l’univers et de la vie qui passe de vie en vie : « j’existe » est son nom…
Pour chacun d’entre vous, votre prénom est le mot de passe qui vous permet d’explorer l’espace-temps de votre aventure terrestre et bénie. Des milliers d’étoiles, de super nova, de galaxies vous ont patiemment accouché pour que vous existiez dans cet instant terrestre et bien personnel… En êtes-vous ému ? L’avez-vous oublié ? Ou êtes-vous en sommeil comme un réveil possible…
Question : Alors que se passe-t-il quand on l’a oublié !?
Eh bien, on se préoccupe des obstacles sans s’apprécier soi-même les franchissant !
L’humain identifié à son personnage est hypnotisé par ses difficultés et ses fautes… Il souffre dans ses sentiments, craint ses pensées et doute de ses actions. Il nourrit la peur de l’inconnu, du vide et des autres. Son amour pour la vie se réduit à posséder, dominer et contrôler. Sa capacité à vivre l’instant présent est voilée par ses projections, ses croyances aux nombreux au delà. La compréhension de son existence se fait par la mémoire, l’analyse et la gestion du quotidien. Son intelligence est peu orientée vers l’esprit de la découverte alors qu’elle était si vivante pendant son enfance. Il n’est plus le héros de sa propre vie. Il est devenu sérieux, responsable-coupable et se sent souvent en échec. Les lois religieuses, morales et sociales l’obligent à se soumettre à une conscience collective désorientée. L’école de la « re-connaissance » de la conscience est peu développée. L’éducation de son origine intemporelle et illimitée n’est pas favorisée.
Comme vous le constatez le paradis est en chantier… (rires)
Question : Je reconnais bien ce que vous dites, mais par quel artifice cela est-il possible ?
Etudier l’ombre projetée par le personnage sur un mur comme connaissance de soi-même renforce le décalage, retarde la saisie jaillissante de son intériorité.
Question : êtes-vous tombé dans « la potion magique d’Astérix » ou étiez-vous avant identifié au personnage ?
Je suis toujours identifié à la trace-héritage de mon ancien personnage mais, en même temps, je goûte à ce nectar intemporel à volonté (vous connaissez ma réputation de gourmand… (rires) ) Je vous remercie d’orienter notre discussion dans cette direction cela va me permettre de vous apporter des précisions « humaines ».
Je n’ai pas de critiques, d’évaluations ou de regrets d’avoir été ce personnage « chercheur » et c’est avec humilité et tendresse que je repense à lui, qui, avec ses capacités et son intelligence du moment, essayait avec courage et témérité de vivre en conscience dans les épreuves du quotidien.
Cette synthèse entre les chemins illusoires et réels m’a permis de connaître et de structurer des modèles pédagogiques de la conscience à la fois, humanistes, pratiques et applicables dans le quotidien des relations humaines, car n’est-ce pas là l’essentiel…
Ces apprentissages sont respectueux mais exigeants car l’identification mécanique à « l’image –moi ombre » est aussitôt vue… le cordon ombilical avec cette image-moi est coupé, une nouvelle exploration vers le sujet originel est possible hors des limites autocloses ou labyrinthiques de la pensée mentale. Alors une nouvelle personnalité plus impersonnelle ou universelle peut s’exprimer dans ce temps présent.
Question : Quelle est la différence entre utiliser ses habitudes-mémoire et s’inscrire dans la personnalité de l’instant présent ?
Nous fonctionnons tous avec des appris ou des mécanismes de survie.
Nos autoroutes neuronales se potientialisent mais aussi nous donnent des habitudes-mémoire au fur et à mesure que nous grandissons. Dans la voie spirituelle, un nouveau lien avec ce qui est universel est à découvrir afin de trouver le « rajeunissement », de notre personnalité prisonnière de ses mécanicités. Cette nouvelle personne s’ouvre à une identité singulière conciliante avec de moins en moins de réactions égocentrées.
Elle sait « aimer à en perdre la réaction ». Cette base spirituelle est un fondement à toute nouvelle orientation de notre intelligence englobant l’acceptation du quotidien. C’est l’exploration apaisée, lucide, des dérivations de l’image-moi et de la connaissance précise des mécanicités instinctives, émotionnelles et mentales. Cela se met en place en même temps que l’augmentation de notre potentialité spirituelle, créatrice, ludique, illimitée et infinie. Cette auto-connaissance de la « vieille branche laissant passer les bourgeons du printemps » nous permet de quitter plus simplement ces « vieilles images-moi » en toute sécurité.
Dans les bras affectueux d’expériences de conscience nouvelles, nous serons portés à découvrir de nouvelles autoroutes neuronales qui vont nous offrir une perspective relationnelle plus englobante comme un espoir immédiat d’une humanité nouvelle, nouvelle potentialité individuelle à ensemencer la paix. La voie globale est au milieu de ce qui est impersonnel et personnel et non l’un contre l’autre.
« Je suis - nous sommes » est notre identité universelle et originelle qui se déploie dans un espace-temps où tout est accepté et réinventé sans résignation ou indifférence.
La pédagogie issue des lois de la conscience surfe et unifie notre présence à cette créativité illimitée, joyeuse et infinie qui fabrique le monde sous nos yeux, nous inclus dans notre personnalité impersonnelle.
« Soudain, l'atmosphère de mon âme change, se dilate et fuse dans toutes les directions…comme montée sur une fusée accélérant infiniment… je traverse l'espace temps ! Puis, la fusée s’immobilise dans un vol englobant toutes les distances. . Je suis ici et partout simultanément, voyageur immobile sur la ligne de départ ayant fait le tour de l'univers infini… Etrange et merveilleux sentiment d’être simultanément présent, partout, sans avoir bougé ! Qui… suis-je… je suis une implosion et une explosion simultanée de mon identité, bien plus présent et réel que ce que je croyais être auparavant. Un silence harmonique et vibrant d’avant les langues humaines me parle "Je suis tout cela" lien et lieu de filiation, avant la matière et en même temps que le monde relatif, je suis aimé, tout est en moi… « Moi = vie = mort = espace-temps » tout est effacé ! Je suis le passé, le futur et le présent : conscience…intemporelle ! Ouah ! Je vois les processus pédagogiques… Quelle découverte ! … « Au centre des lois du monde relatif et humain sont les lois de l'amour et de la conscience... ». Inexplicablement, je… me… sens… profondément… calme… apaisé… serein… simple… centré… humble… modeste... Je suis bouleversé face à l’incroyable pédagogie que porte cet événement, et la vie continue silencieuse, illimitée, passant de vie en vie, de forme en forme… je suis le premier et le dernier souffle… simultanément, dans toutes les vies, et je me dis, « Je suis, nous sommes personnellement impersonnel en tout lieu et en tout temps en même temps infiniment ».