Traduction : Isabelle Padovani
La méditation signifie des choses très différentes pour des personnes différentes.
Elle peut signifier se focaliser sur la respiration, se concentrer sur une image ou beaucoup d’autres choses.
La pratique de méditation la plus répandue chez la plupart des gens est :
« Je suis ce corps, je suis ces pensées, je suis ces émotions ».
Il peut y avoir des interruptions de cette pratique, au cours desquelles des méditations formelles sont pratiquées, mais l’on revient ensuite à la pratique la plus forte : « C’est moi, je suis ce corps, ce sont mes souhaits, c’est que je veux avoir, c’est que je ne veux pas avoir ».
Et c’est une méditation de souffrance. Parce qu’elle est si répandue, elle est ignorée. Elle est perçue non pas comme une pratique, mais comme la réalité.
Il est des moments exquis où cette méditation habituelle s’arrête : des moments où nous sommes absorbés dans un enlacement amoureux, dans le son d’une belle musique, dans les couleurs d’un lever de soleil.
Il y a des moments où il n’y a pas de « vous » en train d’être pratiqué ; il y a simplement êtreté.
Et dans cette simple êtreté, il y a paix, compréhension, clarté, et une grâce et une aisance naturelle, sans effort. Mais nous croyons très fortement en notre méditation « moi » et donc, ce sont juste de brefs moments avant que la pratique normale ne reprenne : « Je suis ce corps ; c’est ce que je suis. Vous êtes ce corps ; c’est ce que vous êtes. C’est ma culture ; c’est votre culture. Ce sont mes croyances ; ces sont vos croyances. Vous êtes mon ennemi ; vous êtes mon ami. Vous voulez quelque chose de moi ; je veux quelque chose de vous. »
Je ne découragerai jamais personne de prendre des pauses dans cette pratique habituelle de souffrance, si ces pauses sont trouvées dans ce que l’on appelle pratique spirituelle, ou dans la danse, écouter de la musique, être dans la nature, ou se reposer dans un hamac.
La vérité de qui vous êtes, cependant, est plus simple que tout ce qui peut être pratiqué.
La souffrance personnelle, d’un autre côté, est très complexe, et pour continuer, elle doit être pratiquée.
Si vous êtes en train de souffrir, juste comme une investigation, regardez si vous êtes en train de pratiquer votre souffrance.
Elle peut signifier se focaliser sur la respiration, se concentrer sur une image ou beaucoup d’autres choses.
La pratique de méditation la plus répandue chez la plupart des gens est :
« Je suis ce corps, je suis ces pensées, je suis ces émotions ».
Il peut y avoir des interruptions de cette pratique, au cours desquelles des méditations formelles sont pratiquées, mais l’on revient ensuite à la pratique la plus forte : « C’est moi, je suis ce corps, ce sont mes souhaits, c’est que je veux avoir, c’est que je ne veux pas avoir ».
Et c’est une méditation de souffrance. Parce qu’elle est si répandue, elle est ignorée. Elle est perçue non pas comme une pratique, mais comme la réalité.
Il est des moments exquis où cette méditation habituelle s’arrête : des moments où nous sommes absorbés dans un enlacement amoureux, dans le son d’une belle musique, dans les couleurs d’un lever de soleil.
Il y a des moments où il n’y a pas de « vous » en train d’être pratiqué ; il y a simplement êtreté.
Et dans cette simple êtreté, il y a paix, compréhension, clarté, et une grâce et une aisance naturelle, sans effort. Mais nous croyons très fortement en notre méditation « moi » et donc, ce sont juste de brefs moments avant que la pratique normale ne reprenne : « Je suis ce corps ; c’est ce que je suis. Vous êtes ce corps ; c’est ce que vous êtes. C’est ma culture ; c’est votre culture. Ce sont mes croyances ; ces sont vos croyances. Vous êtes mon ennemi ; vous êtes mon ami. Vous voulez quelque chose de moi ; je veux quelque chose de vous. »
Je ne découragerai jamais personne de prendre des pauses dans cette pratique habituelle de souffrance, si ces pauses sont trouvées dans ce que l’on appelle pratique spirituelle, ou dans la danse, écouter de la musique, être dans la nature, ou se reposer dans un hamac.
La vérité de qui vous êtes, cependant, est plus simple que tout ce qui peut être pratiqué.
La souffrance personnelle, d’un autre côté, est très complexe, et pour continuer, elle doit être pratiquée.
Si vous êtes en train de souffrir, juste comme une investigation, regardez si vous êtes en train de pratiquer votre souffrance.