Extrait de « Déraciner la souffrance »
de Nicole Montineri
de Nicole Montineri
Nous évoluons dans un océan d’amour et cependant nous percevons à peine sa puissante vibration qui soutient, pénètre et enveloppe tout ce qui vit.
C’est dans le silence qu’elle s’entend, lorsque l’esprit conditionné est suspendu dans l’espace intérieur vide et néanmoins plein du mouvement de l’énergie cosmique. Cette énergie est l’intelligence de la vie, qu’on peut appeler Dieu, l’Absolu, le Principe divin…
Elle est contenue dans chaque cellule, dans chaque particule qui nous constitue et nous entoure. Nous croyons que l’amour est un sentiment exclusif à l’égard d’une personne, qu’il émane de notre propre cœur. Or, tout ce qui apparaît est l’amour, même si notre pensée l’interprète comme absent. Il ne se limite pas aux êtres humains, mais englobe toutes les formes de vie, sans condition. Il est le mouvement de la conscience qui contient l’univers.
Nulle part et jamais nous ne pouvons être hors de l’amour.
Tout est parcouru de cette seule et unique énergie intelligente.
Nous en sommes abondamment remplis dès que nous nous ouvrons à tout ce qui est, lâchant l’ego qui se trouve emporté par ce flot puissant. Fin de notre isolement.
Aucune souffrance ne peut dès lors s’installer. Chacune de nos paroles, chacun de nos gestes et de nos actes ainsi mus par le mouvement consciemment accueilli et reflété voyagent loin dans l’espace et transcendent le temps.
Notre dignité est de témoigner de la présence lumineuse de cette énergie.
Un infini courant parcourt celui qui accepte de s’y relier en toute conscience.
Il est alors ce flot vibrant qui imprègne chaque chose.
Où est désormais la violence exercée contre soi-même et contre les autres ?
L’amour exprimé est notre éveil à l’unité de la vie.
Rien dans ce monde ne peut plus nous blesser. Nous avons rejoint notre part éternelle, l’élan spontané de la vie, sans commencement ni fin, la puissance fécondante qui s’accomplit en elle-même. Il n’existe aucune frontière à cette énergie, nous vivons en elle, nous y sommes reliés substantiellement. C’est notre énergie. C’est la Vie.
Lorsque l’esprit est dégagé de ses conditionnements, de ses identifications, de ses projections et de ses attentes, bref, de tout ce tumulte qu’il génère, il permet à l’énergie de s’écouler en abondance dans le vaste espace qu’il laisse se dévoiler.
Le courant profond de la vie, à la fois tendre et exigeant, commence à œuvrer puissamment. Notre attitude détendue le laisse nous traverser sans résistance et nombre de choses peuvent alors survenir… Nous continuons d’utiliser le moi, mais nous n’y sommes plus enchaînés avec l’espoir vain d’y trouver la sécurité.
L’inattendu au cœur de chaque instant devient source de joie, d’émerveillement, et non plus cause de peurs. Nous savons que la vie dispose de toute chose et c’est avec une confiance totale que nous nous en remettons à elle.
Nous n’avons plus rien à prouver, nous ne nous approprions plus rien. Il n’y a plus que ce qui est : la vie dans son intégralité, qui n’est ni facile ni difficile, qui est paix.
Sans un dépouillement intérieur, sans une nudité d’esprit – qui est parfois le fruit de nos blessures – nous ne pouvons être remplis de cette paix."
C’est dans le silence qu’elle s’entend, lorsque l’esprit conditionné est suspendu dans l’espace intérieur vide et néanmoins plein du mouvement de l’énergie cosmique. Cette énergie est l’intelligence de la vie, qu’on peut appeler Dieu, l’Absolu, le Principe divin…
Elle est contenue dans chaque cellule, dans chaque particule qui nous constitue et nous entoure. Nous croyons que l’amour est un sentiment exclusif à l’égard d’une personne, qu’il émane de notre propre cœur. Or, tout ce qui apparaît est l’amour, même si notre pensée l’interprète comme absent. Il ne se limite pas aux êtres humains, mais englobe toutes les formes de vie, sans condition. Il est le mouvement de la conscience qui contient l’univers.
Nulle part et jamais nous ne pouvons être hors de l’amour.
Tout est parcouru de cette seule et unique énergie intelligente.
Nous en sommes abondamment remplis dès que nous nous ouvrons à tout ce qui est, lâchant l’ego qui se trouve emporté par ce flot puissant. Fin de notre isolement.
Aucune souffrance ne peut dès lors s’installer. Chacune de nos paroles, chacun de nos gestes et de nos actes ainsi mus par le mouvement consciemment accueilli et reflété voyagent loin dans l’espace et transcendent le temps.
Notre dignité est de témoigner de la présence lumineuse de cette énergie.
Un infini courant parcourt celui qui accepte de s’y relier en toute conscience.
Il est alors ce flot vibrant qui imprègne chaque chose.
Où est désormais la violence exercée contre soi-même et contre les autres ?
L’amour exprimé est notre éveil à l’unité de la vie.
Rien dans ce monde ne peut plus nous blesser. Nous avons rejoint notre part éternelle, l’élan spontané de la vie, sans commencement ni fin, la puissance fécondante qui s’accomplit en elle-même. Il n’existe aucune frontière à cette énergie, nous vivons en elle, nous y sommes reliés substantiellement. C’est notre énergie. C’est la Vie.
Lorsque l’esprit est dégagé de ses conditionnements, de ses identifications, de ses projections et de ses attentes, bref, de tout ce tumulte qu’il génère, il permet à l’énergie de s’écouler en abondance dans le vaste espace qu’il laisse se dévoiler.
Le courant profond de la vie, à la fois tendre et exigeant, commence à œuvrer puissamment. Notre attitude détendue le laisse nous traverser sans résistance et nombre de choses peuvent alors survenir… Nous continuons d’utiliser le moi, mais nous n’y sommes plus enchaînés avec l’espoir vain d’y trouver la sécurité.
L’inattendu au cœur de chaque instant devient source de joie, d’émerveillement, et non plus cause de peurs. Nous savons que la vie dispose de toute chose et c’est avec une confiance totale que nous nous en remettons à elle.
Nous n’avons plus rien à prouver, nous ne nous approprions plus rien. Il n’y a plus que ce qui est : la vie dans son intégralité, qui n’est ni facile ni difficile, qui est paix.
Sans un dépouillement intérieur, sans une nudité d’esprit – qui est parfois le fruit de nos blessures – nous ne pouvons être remplis de cette paix."